Hello there! If you are new here, you might want to subscribe to the RSS feed for updates on this topic.Il est temps maintenant de traiter un ensemble de photo sous DXO Optics Pro 10 !En effet, on a pu voir dans les précédents articles, comment installer, et comment se présente le logiciel Optics Pro 10 de DXO. Aujourd’hui, je vous présente les outils vous permettant de traiter vos photos.J’avais présenté dans une conférence Lightroom, toutes mes étapes de traitement, que je vais essayer d’appliquer tout naturellement sous Dxo. Ces étapes étaient les suivantes :
La correction d’objectif
Le recadrage et la ligne d’horizon
La balance des blancs
L’exposition et contraste
La correction colorimétrique
La gestion du bruit
Il m’arrive ensuite d’appliquer ensuite un traitement à toute une suite de photos, et surtout de synchroniser les métadonnées. Voyons voir comment effectuer ces traitements sur des photos prises.
La correction d’objectif
Première surprise. La correction d’objectif est finalement un module en plus. Le logiciel va venir télécharger chaque couple Objectif + Boitier, et venir appliquer automatiquement la correction aux photos concernées. Pour cela, on n’a que très peu d’actions à réaliser. En cliquant sur la photo, le logiciel détecte la présence ou pas de la correction. En cas d’absence, il nous proposera alors de la télécharger.Mais pas de panique (notamment, si vous n’avez pas de connexion), vous pouvez très bien traiter vos photos sans appliquer la correction optique !
Le recadrage et ligne d’horizon
Etape indispensable à mes yeux, avant même de commencer le traitement, c’est de rendre ma photo « propre ». Donc la ligne d’horizon bien droite, et ma photo cadrée ou recadrée comme je le veux.Pour cela, il y a la possibilité de passer par les fenêtres latérales (que je rappelle, qui sont personnalisables), ou même de passer par le menu en haut, où on retrouve les miniatures recadrage et horizon. Cette petite astuce, de placer les outils principaux en menu, je lui litteralement conquise ! Cela permet de gagner du temps.Pour l’horizon, on tire notre trait sur l’horizon, ou sur la ligne qu’on veut bien horizontale ou verticale, et le tour est joué !Pour le recadrage, idem, on étend ou on réduit le rectangle. On a la possibilité de modifier le ratio (4:3, 3:2, 1:1, personnalisé…). Dans la fonction de recadrage, il y a deux petites options que j’ai particulièrement appréciée :
la gestion de l’opacité : cela permet de rendre la zone hors cadre, plus ou moins opaque. Ainsi, on peut continuer de voir le reste de la photo, ou complètement l’ignorer. Très utile pour tester différentes configurations de cadrage sans avoir à réaliser beaucoup d’actions
et la présence de la résolution ou du nombre de pixel. Travaillant pour ma part avec 2 boitiers (D700 et D800), je ne sais pas toujours (particulièrement en prestation), si la photo provient du D800 ou du D700. Hors, les possibilités de recadrage sont nettement différentes entre les deux boitiers. En visualisant ainsi tout le temps, le nombre de pixels de la photo recadrée, je peux ainsi vérifier, que j’aurai bien une résolution minimum pour cette dernière.
La balance des blancs
Etape également indispensable. Régler la balance des blancs. Ici également, on peut trouver la pipette dans les fenêtres latérales, mais aussi dans le menu. De la même manière, j’ai apprécié la possibilité de prendre plusieurs mesures de balance des blancs sans avoir systématiquement besoin de cliquer sur la pipette. Finalement, cela en fait des petites astuces qui font gagner du temps…
L’exposition et contraste
On retrouve donc modules : l’exposition, la tonalité sélective et le contraste. Je ne vais pas revenir sur chaque réglette, cela pourrait faire l’objet d’un article à part entière. Mais on a très facilement la possibilité de régler notre exposition, nos ombres, notre noir… et bien sur, d’en visualiser le résultat très rapidement.
La correction colorimétrique
Personnellement, j’aime bien prendre un peu de temps pour corriger mes couleurs. En effet, j’ai toujours trouvé que mon D700 tendait vers le jaune / vert, et donc je cherche toujours à supprimer cette impression… Et même ensuite, je fais toujours une petite passe sur le TSL pour corriger (même légèrement) mes couleurs. Du côté d‘Optics Pro X, pour ma part, je n’ai pas trouvé cette même liberté d’action que sur Lightroom. (il faudra surement que je cherche un peu plus, ou que je me replonge dans la documentation). Je retrouve bien la teinte, saturation et luminance, mais pas le détail couleur par couleur…
La gestion du bruit
Dernière étape dans mon traitement, la correction du bruit.Découverte marrante aussi, quand la fonction est activée (ici réduction du bruit), on a un petit carré bleu qui s’affiche. Il est ainsi possible d’activer / désactiver rapidement différentes fonctions, mais surtout de voir tout de suite, celles utilisées.Et voilà, comment traiter une photo sur Dxo Optics Pro 10.
J’ai fait de très belles découvertes (le menu en haut, les outils pipette, recadrage….) qui me font penser qu’aujourd’hui, ce logiciel pourrait me faire gagner du temps au moment du traitement.
J’ai cependant encore quelques lacunes (sélection et rejet de photo, correction colorimétrique) que je vais essayer de travailler (vive la documentation), et quelques regrets. En effet, on n’en n’a pas parlé ici, mais j’utilise souvent un peu de vignettage. Dans Optics Pro 10, j’ai plus vu la fonction de vignettage, comme un élément correctif, que comme une fonction créative.
Dans le prochain article, je vous propose d’explorer les fonctionnalités spécifiques de DXO, qui font sa réputation, à savoir :
Le débruitage PRIME à partir d’une photo très très bruitée
La suppression du voile atmosphérique à partir d’une photo marquée par la pollution
Le smartlighting avec une photo composée de différentes plages de lumière