En écrivant le billet précédent, sur Érasme et ses amis humanistes, je me suis rappelé un livre de Jay Gould. Il disait que la complexité, l'homme, en particulier, ne correspondait pas au sens de la marche de la nature. Elle expérimentait en permanence plus ou moins de complexité.
Je me suis demandé s'il n'en était pas de même des idées. Et si notre société avait connu à certaines époques des esprits exceptionnellement brillants ? Et si, contrairement à ce que nous pensons, nous avions subi un recul net de la sophistication de nos idées ? "Massification" de l'intelligence ?
(Peut-être pour des raisons de sélection naturelle, comme le dit Jay Gould : l'esprit brillant ne doit pas avoir un gros avantage concurrentiel. Fleur fragile ? Erasme contre Luther ?)