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POLITIQUE > PS : Rien ne va plus, faites vos jeux !

Publié le 11 février 2015 par Fab @fabrice_gil

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Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste I ©Maxppp

Au lendemain de la législative partielle du Doubs, Jean-Christophe Cambadélis exprime son inquiétude pour les élections départementales et pointe le risque d’un "nouveau bipartisme, sans la gauche".
Le PS se prépare à vivre une nouvelle crise politique qui mettrait à bas ses intérêts. En effet, la phase des élections partielles, que vit le parti, est une crise de sa propre représentation. La lenteur des changements qui n’aboutissent pas, une politique politicienne calamiteuse tournée vers les plus riches, des polémiques incessantes de cours de récré entre camarades et une peopolisation imbécile fragilisent un parti socialiste asthmatique, imbu de sa médiocrité. Mais au regard de ces différents éléments, le PS s'obstine, insinue son lieu d’investitures pour les élections… farouchement. Une perte de temps de nos camarades qui perçoivent depuis toujours le fond des problèmes que connaissent les français au quotidien, mais s'en détournent honteusement. Seule chose importante à leurs yeux, briguer, jalousement, cette "méchante" ambition présidentielle, camouflée par des débats incessants, stériles et pleurnichards. Le désamour de l’électorat est franc. Le PS pèche par défaut de sens, de transparence et d’unité. Trois facteurs qui produisent un turn over sans retours…
Les fractures au sein du parti socialiste sont nombreuses ; Des ruptures inquiétantes, disséquant l’avenir incertain d’une formation soi-disant unique mais gravement grippée. Les camarades socialistes se séparent les uns des autres, sans capacité de compromis. "Oui, il y a un risque d’éclatement du PS", soutient Jean-Christophe Cambadélis. "Certains sur notre gauche veulent d’ailleurs le faire éclater, estimant que l’on ne retrouvera une gauche "réelle" que si le PS disparaît du champ politique." Lueur de clairvoyance?
La division de la gauche entre socialistes, communistes et écologistes accélérerait donc un nouveau bipartisme mais sans le PS. Constat tragique, il faudrait 12,5 % des inscrits pour que le PS arrive au second tour des élections départementales… pas gagné-gagné au regard de la politique désastreuse que mène le gouvernement. Entre 500 et 800 cantons devrait être absent dans ce deuxième round des élections : "Le message est d’appeler à voter pour une gauche de terrain qui agit et protège », explique le premier secrétaire du parti. Mais l'éloquence sanglotante et pseudo-réconfortante que l'on connaît de nos camarades, ne semble plus trouver d'oreilles. Après, bientôt, trois ans d’inactions politiques et sociales, il ne manquerait plus que les électeurs compatissent ! "On ne fait pas confiance à une gauche égoïste, narcissique et ingrate, sous couvert de bons sentiments solidaires." explique Matthieu, jeune cadre encarté PS. "... les mensonges, on en a assez." En ces temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité et de s’en aller, reste le seul acte républicain à suivre. Camarades socialistes, allez vous-en.FG

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