Editions France Loisirs
732 pages
La famille Spain a été décimée: Pat, le père, et Jenny, la mère, ont été sauvagement poignardés, Emma, 6 ans, et Jack, 4 ans, sont morts étouffés dans leur lit. Seule Jenny respire encore faiblement, malgré ses nombreuses blessures.
Les inspecteurs Mike « Scorcher » Kennedy, le narrateur du récit, et Richie Curran, son jeune adjoint, sont dépêchés sur les lieux, Brianstown, un lotissement non terminé, construit par des promoteurs peu scrupuleux sur Broken Harbour, ancien lieu de villégiature de la famille Kennedy, où il garde de bons souvenirs mais aussi celui d’un grand drame.
Nos inspecteurs fouillent la maison et font d’étranges découvertes: trous dans les murs, écrans vidéos de « babyphones » dernier cri.
La famille semblait bien sous tout rapport. Que s’est-il passé pour qu’un carnage pareil se produise?
Malgré les 732 pages, rien ne semble tiré en longueur. On va de réflexion en réflexion, de rebondissement en rebondissement.
C’est le quatrième roman que je lis de cette auteure (les autres avant la création du blog).
Les événements ont toujours une origine relativement ancienne dans les livres de Tana French. L’origine des faits actuels remonte généralement à l’enfance ou à l’adolescence des protagonistes.
La Maison des absents ne déroge pas à l’habitude. Une enquête basée sur la psychologie de tous les acteurs de l’enquête: les victimes, leurs proches, mais aussi les enquêteurs.
Un excellent moment de lecture à passer.
Et une nouvelle participation au Challenge Un pavé par mois du Blog Des livres, des livres de Bianca