Le titre était facile vu que les Merveilles font partie de ma sélection du jour, et sans doute est il un poil exagéré vu que les films à l'affiche cette semaine sont interessants mais sans doute pas aussi merveilleux que cela... Pas de metteur en scène de grande renommée mondiale, mais quand même 2-3 films qui valent largement le coup d'oeil , et on oublie pas évidemment les deux films dont j'ai parlé hier dans ma journée spéciale avant première, je veux parler des Nouveaux Héros et surtout de Spartacus et Cassandra:
1. L'enquête
Le pitch :
2001. Le journaliste Denis Robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de révéler «l’Affaire des affaires» va rejoindre celle du juge Renaud Van Ruymbeke, très engagé contre la corruption.
Leurs chemins vont les conduire au cœur d’une machination politico-financière baptisée «l’affaire Clearstream» qui va secouer la Vème République.
- parce qu'il s'il y a bien eu ces dernières années une affaire judiciaro-financière- politique à laquelle je n'ai pas compris grand chose, c'est certainement affaire Clearstream et que du coup, l'idée d'aller voir au cinéma un film qui a pour objectif de décortiquer, sous forme de fiction cette affaire est forcément excitant.
- parce que le film et réalisé par le cinéaste Vincent Garenq, un metteur en scène ayant déjà adapté avec une certaine réussite un fait divers judiciaire très médiatisé, a forte portée politique avec le très bon Présumé Coupable qui était centré autour d'Alain Marécaux, une de accusés à torts de l'affaire d'Outreau.
Bande-annonce : L'enquête
Le pitch :
Par amour, Vincent a suivi Barbara à New York. Mais elle ne veut plus de lui.Obsédé par l’idée de la reconquérir, il décide d’aller jusqu’au bout…
Pourquoi je veux y aller :
- parce qu'on est bientôt la saint Valentin et que plus que 50 shades of grey qui sort ce jour, ce film d'amour me semble idéal pour la période, malgré son plus qu'hypothétique happy end;
- parce que si Vincent Macaigne retrouve un rôle d'amoureux transi puis délaissé qu'il commence à bien connaitre ( Tonnerre, La Bataille de Solferino, 2 automnes, 3 hivers), je ne m'en lasse toujours pas tant je suis fan du jeu du bonhomme
- parce que portrait mélancolique d'un homme à fleur de peau est audacieuse et nous montre un New York toujours aussi cinématographique.
"Une histoire américaine" de Amel Hostiou
Le pitch :
Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été.
Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel.
Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Pourtant, les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région
Pourquoi je veux y aller :
- parce que si le film présenté lors du dernier Festival de Cannes, a plu que moyennement à la presse, il a largement convaincu la présidente Jane Campion qui lui a attribué un Grand Prix un peu à la surprise générale.
- parce que la cinéaste Alice Rohrwacher propose une chronique poétique dans la campagne italienne, un portrait d’une jeune fille renfermée qui fait écho à Sweetie, ce qui a expliqué certainement le prix donné par Jane C;
Le Meraviglie - Trailer Ufficiale