Avant le 16 novembre, le nom de Blaise Cendrars figurait sur les panneaux de signalisation en direction du lycée.
La Rue Blaise-Cendrars, une rue discrète
dans la banlieue, coincée entre un centre
commercial et des garages
Un peu plus prestigieux tout de même :
le lycée
Cendrars nous avait fuis, et nous, étions-nous fiers de lui?
Depuis novembre, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas savoir qu'il est né à La Chaux-de-Fonds. Le Musée des Beaux-Arts lui rend hommage pour ses 150 ans. Et quel hommage... Cendrars est partout. A chaque coin de rue, il nous guette, nous surprend, nous interpelle, depuis le jour du vernissage de l'exposition qui lui est consacrée.
J'écris exposition, mais je devrais dire multimedia et multiculture, parce que les acteurs culturels ont tiré à la corde Cendrars ensemble pour nous concocter un programme digne de l'intéressé : visites commentées, expositions de photos, de bijoux, cinéma, conférences, théâtre, spectacles, concerts, lectures, promenade littéraire, marionnettes, ateliers pour enfants, pour ados... c'est impossible de tout faire, de tout voir... C'est aussi impossible de dire " Cendrars ? connais pas !"
Déjà lors du vernissage, en la présence de son petit-fils, Thomas Gilou, il y avait foule au musée. Je n'ai pas vu les orateurs...
Mais c'est beau un musée qui grouille de monde !
Et c'est amusant de jouer avec les salés de l'apéro, pour tester
si on aurait fait mieux de Frédéric Sauser devenu Blaise...
Du jus de raisin Sauser bourru... comme Cendrars
Le programme des manifestations jusqu'au 2 mars, c'est ici. Il ne faut pas rater ce qui en reste.
Et si les autorités lui offraient maintenant une place, une rue, un endroit digne de lui ? Tiens, la nouvelle Place de la Gare... à deux pas du nouveau quartier Le Corbusier, puisque les deux étaient contemporains et ont vécu dans le même quartier, sans se connaître.