Souvenez-vous, c’était encore hier (ou pas), ces moments passés allongé sur l’herbe avec papa et/ou maman à scruter les nuages. Ces nuages qui avaient tous immanquablement une forme remarquable : Un avion par ci, un coeur par là, une girafe là-bas. En grandissant, vous avez continué ce jeu avec vos potes mais bizarrement, les formes trouvées avaient toujours un lien avec l’anatomie humaine (et souvent qualifiées d’énormes, c’est bon, j’ai été ado aussi).
Au détour d’une rue, vous tombez (oui, c’est l’hiver, il gèle, vous avez glissé) parfois sur une maison dont la disposition des fenêtres et de la porte vous fait penser à un visage. Ou encore, en excursion montagnarde, vous croisez cet étrange rocher qui révèle une tête d’indien de profil (par exemple). Et là, vous en êtes sûr, les traces laissées par le tracteur dans ce champs évoque la tronche de votre belle soeur au réveil après s’être enfilé une dizaine de mojitos la veille.
Vous me direz, certain(e)s voient le visage du Christ dans un toast un peu trop grillé alors… Oui tout est possible. C’est ça une paréidolie, un type d’illusion qui associe un élément clair et défini à un visuel pourtant informe et confus au départ. Pour être plus clair, c’est la tendance naturellement instinctive à vouloir trouver des formes familières là où il n’y en a pas forcément.
Même moi, je suis touché par le phénomène. Dans mon miroir, je vois souvent clairement Brad Pitt alors que je sais parfaitement que je tire plutôt sur le Laurent Ournac.
Je vous envoie ici pour plein d’exemples.
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