Louis Alliot particulièrement outragé de la diffusion des obsèques de Charb à la télévision, pose cette question, pour le moins provocante: « Est-ce que vous imaginez un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? »Juste après que ces quelques mots soient prononcés, le vice-président du Fn tente de les tempérer – se rappelant que ses propos sont filmés. Louis Aliot affirme alors qu’il n’a aucune « haine particulière contre les communistes » car « au Front national, il y a beaucoup de d’anciens communistes« .Je ne suis pas Charlie« Je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. Je trouve que c’était un journal particulièrement ignoble mais à la seule différence de nos adversaires politiques (sic), je considérais évidemment qu’il avait le droit d’exister parce que dans notre conception de la liberté, tout a le droit d’exister, y compris d’ailleurs les ennemis de la liberté. »Ce qui amène Louis Aliot, conseiller régional de Languedoc-Roussillon et vice-président du Front national, à blâmer la couverture médiatique dont a fait l’objet les funérailles de Charb, ancien directeur de la publication de Charlie Hebdo. Qui, selon lui, était un évènement voué à satisfaire la « gauche caviar ».Ce qui le perturbe le plus, c’est que l’Internationale ait été célébrée à gorge déployée durant une retransmission télévisée.« J’ai été un peu estomaqué de voir sur une chaine d’information Française, l’enterrement de monsieur Charb au son de l’Internationale, le poing levé. »Un enterrement avec des chants nazisEt de continuer, avec un esprit de provocation indéniable, devant un public rieur, à un parallèle pour le moins ambigu :« Est-ce que vous imaginez l’inverse ? À la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l’un et l’autre. C’est pour ça que je suis choqué d’ailleurs. »Communisme et nazisme ; la même chose ??Selon ses propos, Louis Alliot nous dit :« que le communisme s’est maintenu dans la totalité des pays où il fût mis en place par la violence, la contrainte et même souvent par la mort ».