États-Unis – 1975
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PRÉCISIONS
Auteur : James Salter
VO : Light years
Publication originale : 1975
Publication française : 1997
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NOTE GLOBALE :
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DE QUOI ÇA PARLE ?
Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s’affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait… Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?
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NOS AVIS
Mickdeca :
Jamais on ne m’avait offert de fleurs, le bouquet que Tix tenait à la main, pour vous donner un avant goût de cette critique, était fané. Un nouveau Super Livre Surprise décevant…
Un bonheur parfait est un roman sur la concrétisation et le sacré que l’on peut attribuer au bonheur. Celui-ci est toujours loin de ces personnages qui ne courent pas vraiment derrière, ils se laissent porter par l’inanité de leur vie, qui coule tout le long des pages dans un ennui mortel pour le lecteur. Car jamais je n’ai été touché par ces individus fades, que l’on observe mais sans la volonté de les observer. Quelque fois ils sont même racistes, hautains et détestables. On est ainsi comme Alex le héros de Orange Mécanique obligé de suivre ces destins inintéressants.
De plus si le problème n’était que les personnages le roman aurait pu être apprécié par le message, mais à par le très mainstream “le bonheur ne peut être atteint”, on n’a rien à se mettre sous la dent. Certes James Salter écrit très bien sans conteste, cependant les dialogues sont incompréhensibles, même en gardant la typographie classique, on s’y perd à savoir qui parle. Les échanges sont souvent vaporeux et insipides.
Pour un roman sur le bonheur on en ressort grisé de ce livre banal. Et quel infamie de comparer l’auteur à Vladimir Nabokov qui maîtrise parfaitement son écriture, ses personnages aux reliefs exquis et son humour ravageur.
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Super Livre Surprise ! #07
L’explication de Tix :
L’achat de ce Super Livre Surprise était très délicat, nous étions déjà le 2 septembre et Mickdeca était avec moi en boutique. Mickdeca m’a demandé mon avis sur ses achats, et j’ai insisté sur Lolita de Nobokov, afin de pouvoir acheter en douce Un bonheur parfait dont le quatrième de couv’ comparait James Salter à Nabokov. Hop, petite manipulation.