colique idiopathique du nourrisson
- vomissement du 1er semestre
- anorexie du 2nd semestre
- eczéma infantile entre 3 et 5 ans
- asthme du jeune enfant 5 ans
- céphalées d’un enfant de 6-7 ans
- Mère rejetante: Coma du NN
- Colique des 3 mois (mère anxieuse)
- hypermobilisme
- Instabilité de l’humeur sévère: Encoprésie
- Maladie mentale grave chez la mère => carence affective de l’enfant
- Pulsion orale: l’enfant qd il naît à besoin de se nourrir, cette suscion (relation objet) reçoit de la mère une satisfaction orale (relation au bon sein, au bon objet), pas satisfaction (mauvais sein). Monde séparé en deux groupes d’objets (bon et mauvais > pulsion affective bonne ou agressive) > importance de la sphère digestive (=! de freud / pulsion sexuelle) > altération de la sphère digestive si pb des satisfaction. Les deux types d’objets sont clivés.Qd changement de position (la dépressive) il s’aperçoit que le bon objet et le mauvais peuvent être mm.
colique idiopathique des 3 premiers mois:
- Survenue après un intervalle libre 8-10 j de cri ou hurlement après le repas au moment ou où l’enfant va s’assoupir.
- Rch patho organique: investigations > examen clinique ne donne rien > suspicion d’une difficulté mère enfant > cslt psy.
- Angoisse à travers l’oralité (biberon ou sein) donc si absence > douleurs somatiques.
- Ne jamais mettre la mère en position de mauvaise mère; l’investir comme bonne mère car si elle est rassurée, meilleurs conditions > dim tr.
- Remplacer un objet d’oralité par un autre (sucette, focalise l’angoisse dessus, ne sert pas à s’alimenter) > amélioration des tr. Si on rassure le bb par un biberon ou sein, pulsion / à la nourriture persiste.
- Complication: surcharge gastrique
vomissement:
- Lait qui a déjà subit le processus de digestion, à l’examen clinique,rie ne favorise ce vomissement. Enfant qui sont très clivé par rapport à la nourriture (que sucré ou que salé ou que mixé)
- Risque: anorexie (ado ou adulte)
Mérycisme:
- au cours du second trimestres, régurgitation(rumination) > dénutrition et déshydratation. L’enfant ne le fait jamais en présence d’un autre adulte (signe du mérycisme). Svt carence mère-enfant
recto-colique ulcéreuse hémorragique:
asthme:
- allergène insuffisant seul donc facteurs affectifs pas de réelle conscience de cette angoisse. certains traits de caractères favorisent la crise; enfant souvent soumis a son entourage et très bon élève. la crise d’asthme sera vécu comme étant un mauvais enfant; souvent mère rejetante, froide, liée a des règles strictes on parle de maman hypernormale. omnipotence de la mère “grand pouvoir de la mère pour soigner” Le fait de souffrir le rend pas rejeté par la mère.
- pour guérir ces enfants, remettre le rôle de la famille a sa place. Relation au sein de la famille. Parfois relation trop toxique.
spasme du sanglot:
- être sur que il n’y ait pas de pb organique. déf: perte de connaissance due a une anoxie cérébrale chez le jeune enfant entre 6 et 18 mois. 2 formes:
- forme bleue: perte de connaissance cela a lieu dans une occasion de réprimande, d’une frustration (plutôt 18 mois) sanglot, respiration s accélère blocage devient bleu et perte de connaissance puis réveil. évolue vers anorexie d’opposition(forme bleue).
- Forme pale forte douleur, clonie des extrémités, très bref, très stéréotypé. Gros danger disparition spontanée à 3 ans. 10% de la population. RAS sur le plan neuro.
- spasme du sanglot fait a la mère exclusivement d’où cède à tous ses caprices.
eczéma du nourrisson:
- manifestation de vécu douloureux a travers la peau. Touche le cou et peut s’étendre sur tout le corps. eczéma et asthme sont suspects. 2Incohérence de conduite de la mère (surprotection et rejet à la fois).
La pelade:
- Choc affectif et chute des cheveux instantanée.
Migraine
- contexte scolaire surtout difficile (lycée bac)
- maux de tète très forts
Nanisme
- retard de croissance d’origine psychosomatique.
- soit améliorer les conditions de vie, soit retrait de la famille.
- touchent les enfants battus, parents alcooliques, pauvreté socio économique
- enfants inhibés, tendus, mode défensif, très passifs
Appendice
René Arped Spitz (1887-1974)
Sa vie
Psychiatre et psychanalyste d’origine hongroise, René Arped Spitz naît à Vienne en 1887 et meurt à Denver (Colorado) en 1974. Il fit sa carrière aux Etats-Unis où il poursuivit l’oeuvre de Sigmund Freud. Son approche est originale puisqu’elle associe les concepts psychanalytiques et les méthodes traditionnelles d’investigation psychologique et d’observation directe (baby-tests, enregistrements photographiques et cinématographiques, "leurres visuels" etc.).
Ses théories
Ses recherches ont porté sur la naissance de la vie psychique chez le nourrisson. Les stades de développement psychique décrits par Spitz sont assez proches de ceux de Piaget concernant la genèse de l’intelligence. Ses travaux réconcilient, pour un temps, psychanalyse et psychologie expérimentale. Seul l’âge d’apparition de ces stades selon les deux auteurs a été remis en cause par les recherches modernes.Convaincu de l’influence prépondérante de l’environnement sur la croissance de l’enfant, Spitz a étudié les nourrissons placés en institution et a comparé deux milieux différents. L’un était une crèche pénitentiaire où des mères emprisonnées s’occupaient de leur bébé. Le deuxième était une pouponnière où les enfants, séparés de leurs mères, bénéficiaient de l’hygiène, de la diététique et des soins médicaux assurés par un personnel qualifié. Spitz fut le premier étonné des résultats. Le développement et la santé des nourrissons "de prison" étaient de loin meilleurs que ceux de la pouponnière, surtout lorsque ces derniers avaient vécu quelques mois avec leur mère avant le placement. Ces enfants dépérissaient sur les plans physique et intellectuel dans le cadre d’un véritable syndrome dépressif. Cet état, nommé "hospitalisme" est dû à la séparation précoce d’avec la mère et à son non-remplacement par un "substitut" convenable. En effet, si les besoins corporels des bébés étaient satisfaits, le personnel, trop peu nombreux, ne pouvait combler leurs désirs affectifs et sociaux.Spitz montrait ainsi l’importance des relations intersubjectives initiales dans le développement du sujet. A partir de ces observations, les travaux de Spitz portèrent sur la "construction du lien objectal". Après une période où le nouveau-né ne fait aucune distinction entre lui-même et son environnement, le sourire intentionnel à sa mère ("premier organisateur psychique") marque le début de la reconnaissance de cette mère comme objet de son amour. Puis l’angoisse du huitième mois ou "peur de l’étranger" ("deuxième organisateur") prouve que l’enfant fait une différence entre ses proches et les autres. Enfin son premier "non" ("troisième organisateur") affirme son identité face à autrui.Le stade pré-objectal du nouveau-né correspond au stade narcissique primaire de Freud. Le nouveau né vit dans un état fusionnel. Sa vie est végétative. Il ne différencie pas le milieu extérieur qui l’entoure de sa propre personne. Il ne distingue pas les sons qu’il produit de ceux qu’il entend du dehors. Cette perception confuse, non distincte des différents éléments environnants est appelée "syncrétique".Il n’établit une distinction que vers 3 mois grâce à la maturation de son système nerveux et de ses organes perceptifs. C’est en effet à cet âge qu’il prend plaisir à gazouiller car il se rend compte qu’il a un pouvoir sur les sons qu’il émet, contrairement à ceux qui proviennent de l’extérieur. Le bébé ne perçoit le monde que de façon discontinue quand il est calme et motivé. C’est ainsi par exemple que l’énervement des cris de faim l’empêche de reconnaître le sein ou le biberon lorsqu’on le lui présente. De plus, le nourrisson ne reconnaît le signal de la nourriture que lorsqu’il a faim.L’activité motrice est globale: ce sont les réflexes archaïques. Le rythme nycthéméral est gouverné par l’alternance faim-sommeil. Il y a entre la mère dont il dépend entièrement et lui-même une unité circulaire faite d’échanges dans les deux sens, appelée "dyade" dans laquelle la vie profonde maternelle constitue l’élément dominant.A partir du 2ème mois, le bébé s’intéresse à ce qui bouge autour de lui. Il suit des yeux le visage humain qui tourne autour de lui. Le nourrisson passe progressivement d’une perception par le contact à une perception à distance.A partir du 3ème mois, l’enfant acquiert le sens du relief, de l’espace en trois dimensions. C’est le bon moment pour fixer un boulier au dessus du lit afin que le nourrisson puisse à la fois regarder, toucher et écouter. La bouche est un moyen de perception, d’ingestion et d’exploration. L’enfant porte tout à sa bouche car c’est pour lui un moyen de connaissance.Le stade précurseur de l’objet ou réponse par le sourire correspond au stade anaclitique de Freud.Le sourire est le premier comportement actif, intentionnel du nourrisson. Ce sourire volontaire, le bébé l’adresse au visage humain, à condition qu’il soit mobile et composé d’un front, de deux yeux et d’un nez. Le nourrisson sourit au visage de face vers 3 mois. L’enfant reconnaît le visage de sa mère entre 4 et 6 mois.Il y a la "bonne mère" et la "mauvaise mère". Le nourrisson les perçoit d’abord comme différentes avant de réaliser qu’il s’agit de la même personne. La "mauvaise mère" est celle qui refuse la satisfaction de ses désirs et envers laquelle il dirige son agressivité. La "bonne mère" est celle qui assouvit ses désirs et à laquelle il montre son amour. Progressivement, les frustrations deviennent supportables parce qu’elles annoncent une satisfaction prochaine. Ce renoncement momentané au profit d’une satisfaction ultérieure est à l’origine du principe de réalité.La mère est donc le point de rencontre de sentiments opposés d’agressivité et d’amour de la part du nourrisson. Cette ambivalence est obligatoire et la mère qui essaierait d’éviter toute frustration à son enfant entraînerait un état de dépendance qui entraverait l’autonomie de ce dernier, en l’empêchant de prendre contact avec la réalité.L’angoisse du 8ème mois et le début des relations objectales se reconnaissent facilement. L’approche d’un inconnu ou le départ de la mère déclenchent vers 8 mois de la part du nourrisson une réaction de crainte, de repli et de pleurs.Dans l’apparition de l’angoisse, Spitz distingue 3 étapes:
- le prototype physiologique des manifestations d’angoisse, simple état de tension;
- les réactions d’évitement, entre 4 et 6 mois, où l’enfant peut exprimer la peur dans une situation qu’il connaît déjà pour l’avoir vécue un certain nombre de fois et dont il a enregistré le caractère désagréable ou douloureux;
- l’angoisse du huitième mois, perception intra-psychique spécifique.
La perception du "Non" est l’étape suivante. Dès que l’enfant sait marcher, il se trouve confronté à un grand nombre d’interdits et les "non" se multiplient. L’enfant se trouve alors dans une situation délicate: il est écartelé entre son désir et l’interdit frustrant, entre son amour pour sa mère et son agressivité. Il adopte une solution de compromis et s’identifie à l’agresseur.C’est l’âge du "non", lequel est support de l’agressivité. En secouant la tête, l’enfant indique à l’entourage qu’il est capable de juger, de nier, d’exercer sa volonté, affirmant ainsi sa personnalité.