Photo extraite de la page Facebook de Osvaldo Berligieri
(probablement administrée par Raúl Luzzi)
Il restera dans les anales pour son rôle auprès de Roberto Goyeneche, dont il a été l'un des pianistes les plus distingués de la carrière de soliste (les siens figurent parmi les plus beaux enregistrements qu'il nous reste de ce chanteur hors norme) et pour le duo qu'il formait alors avec le bandonéoniste Ernesto Baffa.
Mais il avait aussi appartenu à l'orchestre de Aníbal Troilo pendant une dizaine d'années et plus tard, il avait fait partie de la distribution d'un célèbre spectacle qui avait fait le tour du monde dans les années 1980, Tango Argentino. Plus récemment, on l'avait vu parmi les maîtres du Café de los Maestros, le film autant que la tournée internationale. Il était de temps en temps l'invité de tel ou tel plenario de la Academia Nacional del Tango le lundi soir.
Modeste hommage sur la page spectacles de Ambito Financiero
(1) Pour mettre encore un peu plus d'huile sur le feu d'une actualité surchargée en la matière, le Secrétariat d'Etat aux Droits de l'Homme vient d'annoncer qu'il avait accepté la démission d'un agent de ses services dont on venait de découvrir qu'il avait été condamné en Espagne à 15 ans de détention pour viol sur son ex-compagne, une condamnation qu'il a purgée presque en totalité (il a fait 10 ans derrière les barreaux à Barcelone) mais qui n'avait pas été reportée sur le casier judiciaire national argentin. Cette condamnation, lourde, avait donc échappé aux enquêtes de moralité qui interviennent en Argentine avant toute nomination dans un organe gouvernemental. L'homme devait son poste, au reste très subalterne, au sein de ce ministère à ses amitiés des années 1970 quand il militait dans les rangs des jeunesses péronistes, avec entre autres le couple Kirchner, avant de s'exiler en Espagne pour échapper à la mort sous la Dictature militaire.