Terroriser les faibles, une manière sioniste
Pas plus loin que mardi dernier, le 3 février 2015, les forces sionistes d'occupation ont interpellé dix Palestiniens de plusieurs villages de Cisjordanie dont Yaabod, Qabattiya, Sanour, Ad-Dahiriyya, Artas. Ces forces ont terrorisé les femmes et les enfants et dévasté leurs maisons.
Les familles agressées ont remarqué que les soldats de l’occupation sioniste avaient volontairement frappé les portes et crié trop fort, de façon à terroriser les enfants au maximum jusqu’à les faire fondre en pleurs.
Vingt arrestations par jour !
Les différentes statistiques palestiniennes concernant les détenus enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne confirment qu’en moyenne vingt Palestiniens, dont des mineurs, sont arrêtés, en Cisjordanie et dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem), par jour.
Les services de renseignements sionistes choisissent certains moments de la nuit pour mener leurs campagnes d’arrestation, surtout après minuit et vers l’aube. Ils choisissent ces temps précisément pour faire plus d’arrestations et causer davantage de peur et de terreur chez les civils. Dans le noir, avec les visages peints en noir et leur humeur noire, les soldats de l’occupation sioniste crient et pointent leurs fusils vers le recherché et sa famille.
L’ancien captif Youssef Hassan est originaire de la ville de Ramallah et a été détenu à plusieurs reprises. Il confirme au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’en plus de ces arrestations effectuées directement dans les maisons palestiniennes, il y a ces interpellations faites sur les barrages militaires fixes, dont les barrages de Zaatara et Hawara, sans parler de ces barrages surprises et les points de passage de la Cisjordanie.
Fouad Khafach, directeur du centre Ahrar, souligne, en parlant à notre correspondant, que les campagnes d’arrestations sont une sorte de punition pour tout le monde, hommes, femmes, personnes âgées et enfants. Les portes sont incendiées et les familles sont jetées dehors, dans le dur froid de l’hiver, sous la forte pluie, parmi les rires des soldats qui se moquent des cris des enfants et des appels des femmes à stopper ces agissements.
Le prétexte hissé chaque fois, termine Al-Khafach, c'est que les forces sionistes d'occupation veulent mettre la main sur des recherchés prétendus coupables d'avoir jeté des pierres ou des bouteilles incendiaires, d’appartenir à une organisation de résistance, d’écrire sur Facebook.
Selon le club Al-Assir (Le Captif), les villages, les localités et les camps ayant la malchanche de se trouver vers les routes déviatrices sont les plus touchés par ces arrestations arbitraires, dont le village d’Azzoune, au sud-est de Qalqilia, et le camp d’Al-Aroub, vers Al-Khalil. Ces villages sont en contact direct avec les colonies sionistes et leur armée d’occupation.
Source : AlterInfo