Mais face à ce consensus, les partisans du Oui, qui doivent bien exister, auront probablement du mal à trouver des supports pour développer leurs arguments.
J’ai reçu ce matin un courrier de
la ville de Nice, service des élections, contenant trois feuilles de format A4.
La première feuille, imprimée noir
et blanc recto-verso, signée du Maire, m’informe qu’un référendum (sans que ce
mot soit utilisé) sera organisé le jeudi 19 février m’invitant à me prononcer
pour ou contre la privatisation de l’aéroport.
Que le Maire de la ville m’informe
d’un scrutin, cela semble cohérent, au petit détail près que le courrier est
clairement orienté dans le sens du vote négatif.
La deuxième feuille, imprimée
bleu et blanc recto-verso sur papier glacé, rapporte le point de vue des cinq
groupes du conseil municipal. Le groupe de la majorité municipale invite à
voter Non comme précédemment indiqué, les quatre autres groupes, en arguments
politiciens choisis, contestent le coût inutile de la consultation référendaire
tout en étant contre –tout le monde semble contre- mais l’un concluant
cependant à voter Non, les autres à ne pas voter.
Au cas où nous n’aurions pas
compris, la troisième feuille, imprimée en couleur, recto, sur papier glacé avec
la photo du Maire arborant son abondante chevelure brune (naturelle ?),
nous rappelle derechef tout le mal qu’il faut penser du projet.
De même que le paragraphe
superflu dans le courrier d’annonce du référendum, ce dernier feuillet ne sert
à rien sinon à montrer la frimousse du Maire et augmenter le coût –par ailleurs
dénoncé- de cette consultation dont le résultat ne fait aucun doute.
Mais face à ce consensus, les partisans du Oui, qui doivent bien exister, auront probablement du mal à trouver des supports pour développer leurs arguments.
Mais face à ce consensus, les partisans du Oui, qui doivent bien exister, auront probablement du mal à trouver des supports pour développer leurs arguments.