Enquête et débat - Le cercle des volontaires
Rama Yade se confie
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Cela fait des années que Rama Yade essaie de décrocher un mandat de députée ou de maire mais sans y parvenir car la droite des beaux quartiers - là où Rama Yade souhaite faire carrière -, a décidément du mal à lui faire une place.
Inscrite chez les Radicaux, issue d'un milieu aisé - sa mère est professeur de lettres et son père, professeur d’histoire -, entrée en politique à partir d'aucune expérience personnelle susceptible de la "qualifier" et de lui conférer un minimum de crédibilité et d'autorité sur quelque sujet que ce soit, comme d'autres avant elle, et beaucoup d'autres encore après elle, porteuse de rien ou de si peu, Rama Yade fait partie de tous ces gens qui sont en politique pour ne pas avoir à aller bosser comme tout le monde.
Oui ! Rama Yade n'en démord pas : ce sera "Une place au soleil, sinon rien !" Comprenez : un mandat de députée ou de maire, voire de sénatrice, dans l'Ouest parisien de préférence et si possible, auprès d'un électorat blanc issu des classes moyennes et supérieures. Un mandat donc.... mais deux aussi - maire et députée -, cumularde comme tant d'autres ! Pourquoi pas, après tout ! Et ce jour-là, ce sera le jack pot ! Pensez donc : 15 à 20 000 euros mensuels dont la moitié net d'impôts !
Proche de Sarkozy et de l'Etat d'Israël, elle s'accroche Rama Yade... car elle sait qu'en politique, tout arrive à qui sait attendre... même si, en attendant, dépitée, elle balance et crache dans la soupe ; et quand elle crache, on ne peut s'empêcher de penser que c'est elle qu'elle éclabousse ; ce qui nous décharge de la nécessité de devoir le faire car... de quoi vit Rama Yade aujourd'hui ? Devinez ! Elle est conseillère régionale Ile de France. Car, aussi déçue qu'elle puisse être, Ram Yade est quand même parvenue à gratter, mine de rien, un petit billet de 3000 euros mensuels !
Comme quoi, ces gens-là ne renoncent jamais ! A défaut de grives, ils savent manger des merles.
Et pourtant... d'origine sénégalaise, nombreux sont ceux qui auraient sans doute aimé trouver une Rama Yade militante aux côtés de la minorité noire de France, Antilles et Afrique, à soutenir cette communauté en dénonçant l'ostracisme dont elle fait l'objet et le racisme institutionnel à son endroit. Qui sait même : une Rama Yade proche du CRAN (soyons fous ! Tenez : un Rama Yade membre du CRAN ! Même si c'est pas grand-chose le CRAN) ; et plus récemment, une Rama Yade qui se serait rangée du côté de l'opposition farouche d'artistes noires contre l'expo-installation Exhibit B à Paris, qui avait la prétention de représenter le racisme négrophobe pour mieux le dénoncer !
Là encore : rien ! Rien de rien ou si peu.
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Mais alors, comment ne pas adresser à Rama Yade le conseil suivant : "Rama, t'es mignonne... prépare un CV, prends le Figaro-emploi lundi prochain et va donc chercher du boulot ! Mais arrête de courir après notre pognon ! Va taffer !"
Serons-nous entendus ? Rien n'est moins sûr, hélas.
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