Par FF - le 9 février 2015
Partenaire de l’événement, ParisChéri a rencontré les créateurs de la Blue Festival qui se déroulera les 10 et 11 avril au Dock Pullman. Le nouveau temple XXL de la musique électronique.
Quels sont, selon vous, les plus beaux artistes que vous ayez accueillis lors de vos évènements ?
Les plus beaux artistes que nous ayons accueillis sont ceux qui partagent la passion de la musique, qui réussissent à transporter le publique dans leur univers.
Il ne suffit pas pour un artiste d’être bon, d’avoir une notoriété il faut avoir un cette fibre artistique que tout le monde n’a pas. Il faut jouer le jeu, être un bon état d’esprit lors de l’événement ? A la dernière édition Ilario Alicante et Troy Pierce sont ceux qui ont le plus joué le jeu.
Quel est le plus beau lieu dans lequel vous avez eu l’occasion d’organiser un événement ?
Tous, et tous ont leur spécificité, il s’agit tous de très beaux lieux. Du roof top de 1000m2 surplombé d’un loft de 500m2 tout en verrière au Dock Pullman, lieu gigantesque entièrement capitonné pour une acoustique d’excellence, en passant par une orfèvrerie en briques rouges classée monument historique nous avons vraiment été gâtés en ce qui concerne les lieux…
Pouvez-vous me raconter une histoire, un souvenir qui vous a particulièrement marqué lors de l’organisation ou du déroulement d’un de vos événements ?
Lors de l’édition à l’orfèvrerie de Saint Denis, à 10 minutes de la fin de l’événement, l’alarme incendie se déclenche. Les lumières s’allument, le son s’arrête et voila 2000 personnes qui se précipitent vers le vestiaire… prise de court toute l’équipe de La Blue tente de gérer le flux.
L’organisation est prise entre les clients qui pensent à une mise scène Berlinoise et ceux qui pensent à l’incendie. Tout le monde tente de trouver une solution lorsque dans la salle un individu (membre de la technique) en treillis et capuche sort deux clés USB de sa poche et viens nous voir… il nous dit ” j’ai deux clés usb avec de la minimal je peux gérer une partie du flux dans la salle les gars“
Immédiatement nous allons remettre le courant avec l’aide du régisseur… Résultat, notre punk à la clé folle prend les platine et fait revenir 1000 personnes sur la scène toute lumière allumées, une scène tirée d’un film pour une soirée digne d’une free partie…
Organisateurs de soirées… c’est un peu réducteur comme appellation. Comment définiriez-vous votre travail aujourd’hui ?
Notre travail aujourd’hui dans la direction artistique est de trouver le ou les artistes qui auront la capacité de transporter du public, pas seulement par leur notoriété mais par leur démarche artistique.
L’aspect artistique est capital. On fait des choses que les autres ne font pas, des mélanges insolites d’artistes qui créent des synergies qu’il n’y a pas ailleurs.
Qu’est ce qui vous a donné envie de commencer dans cette voix ?
Exercer notre passion. En choisissant cette musique on choisit une musique qui nous plait et c’est la dimension spectaculaire qu’on apporte aux événement avec les création numériques qui rajoute encore à ce plaisir. On produit du spectacle, du bonheur.
A quand remonte votre premier événement ? Est-ce que le succès était déjà au rendez-vous ?
C’était le 8 juin 2013, la première Blue sur un roof top de 1000m2 et ça a été un franc succès. Le premier événement c’était une affaire de copain, organisée entre copains. Il y avait une super énergie, et c’était très amateur comme évènement, mais la météo l’ambiance, tous les petits jouets (des karts à pédales) tout y était ! C’était une grande cours de récrée entre copains.
Le public s’est construit autour de la pertinence des projets qu’on proposait dans le paysage électro parisien, par rapport à ce qui se construisait ou qui existait déjà. Egalement bouche à oreille. Cette pertinence a construit une notoriété soutenue par des moyens de communication déployés.
De la Mini Blue au Blue Festival il y a un écart important de format d’important, est-ce que vous pensez revenir sur des formats plus petits plus tard ou bien continuer toujours grands, plus importants ?
La logique c’est de créer. Chaque marque désigne un concept différent. La Mini Blue c’était l’exploitation avec des nouveaux lieux tendances. La Blue c’est un format d’éta plus long. La Blue Origin c’est le petit festival en quelque sorte et le Blue Festival et bien… le nom parle de lui-même.
Pour la suite ça va dépendre de nos opportunités et de nos envies, il faut que cela respecte nos aspirations on fera pas plus gros histoire de faire plus gros, on fera quelque chose qui nous inspire car on est passionnés, on a pas soif de faire du monde, on a soif de se faire plaisir et de faire plaisir aux autres.
Ce que l’on connaît de vous ce sont vos productions évènementielles, est-ce que la Douce Productions fait autre chose ou est-ce que vous avez envie de faire autre chose de diversifier votre activité ?
Non aujourd’hui faire de l’événementiel en mettant en avant nos productions numériques c’est qui nous plait et nous motive donc on s’en tient à ça.