Frédéric Barbier I ©Sébastien Bozon / AFP
Le Camarade Barbier, 54 ans, cadre d'Electricité réseau distribution France (ERDF), vice-président du conseil général du Doubs depuis 2011 est propulsé à l’Assemblée Nationale en qualité de député.
Sous un ciel gris, par un froid glacial, les électeurs se pressaient dimanche matin vers la mairie de Pont-de-Roide-Vermondans (Doubs), commune du socialiste Frédéric Barbier opposé au second tour de la législative partielle à l’eurodéputée FN Sophie Montel. Cette partielle, destinée à pourvoir le siège laissé vacant par Pierre Moscovici dans la 4ème circonscription, a été érigée en test par l’ensemble de la classe politique avant les départementales prévues fin mars. Quelque 66 825 électeurs étaient appelés aux urnes. Sur le terrain, plusieurs élus locaux UMP ont appelé à faire barrage au FN, à l’exception notable de Charles Demouge, qui a opté pour la ligne officielle du "ni-ni" de son parti. L’abstention (60,5% au 1er tour) a été l’une des clés du scrutin de dimanche.La mobilisation des électeurs du Doubs était en nette hausse à 43,49% à 17h contre 34,45% au 1er tour à la même heure, durant le duel serré PS-FN, selon la préfecture. Quelque 16,25% des électeurs de la circonscription du Doubs précitée, avaient voté dimanche à midi contre 14,38% à la même heure lors du 1er tour dimanche dernier, selon la préfecture. Le camarade PS à la législative partielle dans le Doubs, Frédéric Barbier, a battu sa concurrente du FN, Sophie Montel avec un score de 52 % des voix, a annoncé le Parti socialiste. Frédéric Barbier, qui remplace Pierre Moscovici à l'Assemblée nationale, a déclaré qu'il ne se "réjouissait pas", "ne pavoisait pas" (pour cause) et a remercié les électeurs pour son succès qu'il doit "aux forces républicaines". Il a rendu hommage aux politiques de l'UMP, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet notamment, qui avaient appelé à voter pour lui.Côté Front national, Florian Philippot, vice-président du parti, voit dans cette élection un résultat "très médiocre" pour le PS. Il estime que Sophie Montel a réalisé "un excellent score" car "nous étions face au PS + l'UMP + le Front de Gauche + le centre + les Verts"... Il y voit un nouveau bipartisme qui se dessine. Pour lui, les électeurs UMP ont "ignoré les consignes" de leur parti, avec "d'excellents reports et une mobilisation des abstentionnistes".FG