Le film peut être résumé en quelques mots: Nicole Kidman chevauche un dromadaire. Pendant 2 heures.
Queen of the Desert déborde tellement de clichés sexistes et xénophobes qu’on en oublierait presque la maltraitance animale. Gertrude Bell est apparemment la seule femme du film dotée d’un cerveau. Mais c’est aussi une grande et belle femme au teint pâle, que tout le monde vénère – à part un antagoniste aussi menaçant que Charles Ingalls après une moisson décevante. (Attention, spoiler) Véritable « Dalida » des colons britanniques, les personnages masculins préfèrent se donner la mort plutôt que de vivre sans cette femme au visage aussi lifté (pratique très répandue à cette époque, bien entendu) qu’une peau de haggis.
Heureusement que l’on peut compter sur James Franco et ses pattes d’oie pour rendre le film encore plus écœurant qu’un kilo de loukoums. Seul point positif: Lawrence d’Arabie. Parce que Robert Pattinson avec un keffiyeh sur la tête, ça n’a pas de prix.