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Le procès de Viviane Amsalem

Publié le 08 février 2015 par Dukefleed
Le procès de Viviane AmsalemQuand les religieux rendent la juste...
Viviane est séparée depuis 3 ans de son mari. Nous sommes en Israël, l’état civil est tenu par les rabbins. Elle décide de demander le divorce ; mais le tribunal compétent est un tribunal rabbinique. Et la décision finale ne peut venir que de l’accord du mari à répudier sa femme. Ce qui mettra plus de 2 ans, et se clora par un final mi figue mi raisin désespérant ; une forme de liberté conditionnelle acceptée par cette femme. Un peu de liberté vaut mieux que pas de liberté du tout. Le tribunal n’est donc là que pour compter les points entre les deux époux, essayer de débusquer un adultère et chercher une maltraitance physique qui expliquerait la demande. Mais à quoi bon ces palabres, le mari refuse. Donc les témoignages s’enchainent. Tout le film se passe dans le huis clos d’un tribunal rabbinique transformé pour l’occasion en théâtre de l’absurde.Ce film fait réfléchir à la condition des êtres humains, en l’occurrence ici les femmes, dans des pays où la justice est religieuse. Les notions de progrès humain et social sont absentes de la réflexion, c’est pathétique. Il est a espéré que ce type de film puisse permettre, ici, à une société israélienne dite « moderne » de se réformer et de réfléchir à la condition et aux droits des personnes qui la composent.Parlons cinéma maintenant, ce huis clos présente sur ce point par contre que très peu d’intérêt ; mise en scène épurée et classique. Ce film, déjà par son unité de lieu froide, est assez austère.A part faire réfléchir sur la place du religieux dans une société progressiste, le film n’a guère d’intérêt.
Sorti en 2014

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