Lentement
comme se dissipe
le brouillard de février
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Lentement
comme l’arbre incline au fil des ans
ses branches assagies
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Lentement
Comme s’ouvre à l’oiseau
la clarté de son chant
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Lentement
Quand notre corps se rassemble
vibre d’une écoute attentive
–
Lentement
s’ouvre un sentier
où la lumière porte nos pas
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pourvu qu’ils restent lents
–
Philippe MATHY, Un automne au creux des bras, L’herbe qui tremble, 2009
—
(J’ai respecté les majuscules en début de vers telles qu’elles étaient imprimées, même si cela paraît irrégulier et illogique.)
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