Well, I found a silver needle,I put it into my arm.It did some good,Did some harm.But the nights were coldAnd it almost kept me warm,How come the night is long?
I saw some flowers growing upWhere that lamb fell down;Was I supposed to praise my Lord,Make some kind of joyful sound?He said, "Listen, listen to me now,I go round and roundAnd you, you are my only child."
Do not leave me now,Do not leave me now,I'm broken downFrom a recent fall.Blood upon my bodyAnd ice upon my soul,Lead on, my son, it is your world.″
Le Boucher
J’ai rencontré une boucherQui sacrifiait un agneauEt je l’ai accuséDe torturer l’agneauIl dit : « Ecoute-moi, petitJe suis qui je suisEt toi, tu es mon unique fils »
J’ai trouvé une aiguille d’argentElle fit, plantée dans mon brasDu bien, du malA la foisMais, les nuits glacialesÇa me protégeait du froidMais que la nuit est longue !
J’ai vu, où l’agneau fut tuéDes fleurs qui poussaientDevais-je en remercier Dieu ?Emettre des sons joyeux ?Il dit « Ecoute, écoute-moi bienMoi, je tourne ne rondEt toi, tu es mon unique fils »
« Ne me laisse pas làNe me laisse pas làJe viens de tomberJ’ai du sang sur le corpsEt du givre sur l’âmeVa, mon fils, ce monde est à toi »
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)