« La réflexion sur le monde d’aujourd’hui ne peut s’émanciper d’une réflexion sur l’histoire universelle. Les périodes calmes et de prospérité ne sont que des parenthèses de l’histoire. Tous les grands empires et civilisations se sont crus immortels – les empires mésopotamien, égyptien, romain, perse, ottoman, maya, aztèque, inca… Et tous ont disparu et ont été engloutis. Voilà ce qu’est l’histoire : des émergences et des effondrements, des périodes calmes et des cataclysmes, des bifurcations, des tourbillons des émergences inattendues."
Edgar Morin
Pourquoi donc l'histoire cesserait, et aurait une fin ? Seule la disparition de l'humanité pourrait signifier la fin de l'histoire. Tant qu'il y aura des hommes l'histoire se poursuivra résultant à la fois des conditions matérielles dans lesquelles évoluent ces hommes et de l'action des hommes sur ces conditions, sur leur environnement, sur la production, sur les relations qu'ils entretiennent entre eux. Faire de la politique c'est intervenir dans le cours de l'histoire pour tenter d'apporter une des réponses aux défis que produit l'histoire.
Citoyens en mouvement agit pour une repolitisation positive des citoyens.