Ce samedi 7 février à midi précise, sera donné le départ du marathon « La littérature sur le Ring ». Durant 24 heures, pas une de plus, pas une de moins, nous serons sept écrivains à écrire en direct, à bord des trains des lignes S41 et S42, qui tournent en rond autour de la ville.
En direct donc, car les sept textes seront accessibles sur Internet, via le site de l'opération (et mon roman, pour simplifier les choses, sera lisible dans le cadre au bas de cette note de blog).
Qu'écrirons-nous exactement ?
Comme il y a sept réponses différentes à cette question (joli exemple d'homophonie, dans ce début de phrase), je ne peux vous livrer que la mienne : je n'en sais encore rien, c'est tout le plaisir.
Je sais juste que ce sera un roman et qu'il commencera par cette phrase :
« – J'aurais dû être poète. »
Si vous voulez avoir une idée de ce qu'on peut écrire en 24h chrono et vous découvrez ce blog, vous pouvez aller lire ce que j'ai raconté sur mes marathons à Bruxelles, New York et au Vietnam, avant, pendant et après.
Pour le reste, un peu de patience : dès demain midi, la suite sera lisible ici bas.
Qui sont les 7 salopards ? (ou les 7 mercenaires bénévoles)
Les voici dans le désordre :
Amélie Vrla (FR)
Nicoletta Grillo (IT)
Robert Klages (DE)
Patrick WEH Weiland (DE)
Nikita Afanasjew (RU)
Neil Jomunsi (FR)
ah oui, et moi aussi (BE)
Vous ne les connaissez pas ? L'occasion est parfaite de vous plonger dans leurs textes en français sur le site Littérature sur le Ring, puis d'explorer leurs textes en direct pour réviser votre allemand et rafraîchir votre italien.
Demain, il devrait geler ferme toute la journée. C'est l'attente sur le quai qui sera pénible.
D'après ce qu'on m'a dit, le train met une heure pour revenir à son point de départ, nous pourrions donc, au mieux, faire 24 fois le tour de la ville, pendant que la terre aura accompli une seule rotation complète.
C'est mon quatrième défi de ce type, mais c'est la première fois :
1. que je ne serai pas seul pour écrire (à Hanoï et Ho Chi Minh Ville, deux traductrices travaillaient en direct à mes côtés, mais elles ne racontaient pas d'autres histoires) ;
2. que j'écrirai un roman complet dans un engin motorisé sur rails ;
3. que je n'aurai pas de prise électrique pour brancher mon portable (je devrai régulièrement me réfugier dans des cafés ou autres pour charger ma batterie) ;
4. que je me sentirai responsable pour les 6 inconscients qui se sont laissés entraîner à ma suite dans ce projet toujours aussi dingue et amusant.
J'espère que vous aurez envie de lire les textes, de les commenter, de nous envoyer des petits signes de vie à travers les réseaux sociaux.
Alors, si vous lisez cette note entre samedi 7 février 2015 à midi et le dimanche 8 à la même heure : plongez-vous dans le texte qui suit et envoyez des commentaires via Twitter (@nicolasancion). J'y utiliserai le mot-clef / hashtag #ringbahn et sur Facebook, sur ma page et vous y trouverez les détails pratiques pour joindre les sept auteurs d'un coup sur un vieux chat (total retro à la mode IRC 1995).
Et les commentaires ci-dessous sont ouverts, bien entendu. Je vous laisse, je file au lit, je dois me reposer avant la nuit blanche.
À demain, j'espère et bonne lecture !