« Depuis que je te connais Jonah, je sais que tu es un enfant exceptionnel. »
M. Simon, le directeur de l’orphelinat, ne croit pas si bien dire. Arrivé à l’adolescence, les qualités surnaturelles de Jonah vont susciter l’intérêt d’une mystérieuse société secrète… Quand le jeune garçon disparaît soudainement, ses amis décident de s’enfuir pour le retrouver.
MA NOTE FINALE : 13/20
SCÉNARIO ET PERSONNAGES : 4/5
ÉCRITURE : 2/5
ORIGINALITÉ : 4/5
LE LIVRE EST-IL ADDICTIF ? 3/5
Jonah est un roman qui se veut efficace. En effet, l’auteur a voulu nous tenir en haleine et il a d’une certaine façon réussi chez moi, mais cependant ce premier tome d’une trilogie est loin d’être parfait …
Les chapitres sont courts, très bien menés, ceux-ci sont regroupés dans des parties. C’est sûr, l’organisation est là. La très bonne utilisation de la narration (si je peux le formuler ainsi) est aussi là : les lieux s’alternent, car effectivement l’histoire est répartie un peu partout, il y a du suspense, de bonnes ellipses, de bons flash-back (une plus grande quantité aurait rajouté du « pep’s »). Tout ça reste très clair et rajoute quand même de la consistance à l’histoire.
Cette histoire est, justement, pour moi, assez originale. L’idée est plutôt bien trouvé, se rajoute à cela des personnages comme il faut (adjuvants, opposants en bonne quantité), ces personnages sont ni trop ni trop peu « cerné », c’est à dire qu’ils gardent une part de mystère agréable. J’ai trouvé malgré tout des moments bâclés, qui auraient demandé plus de réflexion de la part de l’auteur, des choses vraiment tirées par les cheveux. Tout ce sentiment était renforcé par le manque de description claire. Je n’ai pas tout le temps arrivé à me situer avec le personnage, dans des moments cruciaux, ce qui a un peu gâché le tout.
C’est cette histoire trop classique et trop bien menée qui m’a consterné. J’avais l’impression de devoir ensuite faire un exercice de réécriture ! Ce livre m’a paru un peu « scolaire », surtout par son écriture : beaucoup trop simple, un peu plate, trop parfaite pour me plaire, sans richesse de vocabulaire : Je n’ai pas pu autant m’envoler comme je l’aurais voulu avec une histoire aussi prometteuse.
Je sais que vous vous dites que c’est la pire note que j’ai jamais mis à un livre, mais ça y est, je me suis dit que maintenant j’arrêtais de ne jamais descendre en-dessous de 15, et de vraiment mettre des notes cohérentes. Et, en soi, 13 n’est pas une mauvaise note (et puis on est pas à l’école, la note est seulement fait pour agrémenter la critique).