Notes de lecture : La dame en blanc de Wilkie Collins (Éd. Archipoche).
Un roman que l’on peut lire à la course, comme Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, pour se distraire et se dépayser. Les péripéties et les bons et méchants ne manquent pas. (Je me refuse même à tenter de le résumer.)
Un roman que l’on peut aussi lire en écrivain ou en aficionado de la littérature. La construction en est savante et complexe, avant Borges – qui avouait d’ailleurs en être jaloux : le prosateur argentin aurait aimé écrire ce texte de fiction. De même pour Dickens, qui était ami de Collins et fut même son éditeur.
La narration est confiée à plusieurs personnages qui se superposent et se distinguent par le ton.
Un roman d’atmosphère et un roman pittoresque qui nous dépeint la campagne et les mœurs anglaises du milieu du 19e.
Rocambolesque, il captive – même si je lui reconnais quelques raccourcis avec le vraisemblable. Plusieurs soirs vous aurez peine à fermer votre lampe de chevet.
Quant à moi, je l’ai découvert par hasard et ne regrette pas les heures que j’y ai consacrées.
À lire !
Structurite — Il y a cinquante ans que le Québec souffre de structurite aigüe. En santé, en éducation, en développement économique, on fait des structures. On les défait. Puis on les refait… Et on croit tout régler.
Pendant ce temps, la population souffre.
Ça sert qui ? Les politiciens et les bureaucrates.
L’auteur…
Auteur prolifique, Alain Gagnon a remporté à deux reprises le Prix fiction roman du Salon