« Voici ce qui se passe dans votre tête :
1. Vous avez besoin d’être sûr que le choix de la liberté sera le bon.
2. Vous voulez être dans le bon état d’esprit.
Mais pourtant, il n’y a personne pour offrir de garantie, pas de responsable, personne qui puisse dire sincèrement que tout va bien se passer.
À vrai dire, si vous avez besoin de garanties, vous allez certainement souffrir.
C’est ce que désigne le terme bouddhiste « dukkha » : quand on cherche à s’accrocher à quelque chose qui est en train de changer, que l’on essaie de poser des fondations sur un terrain instable, le décalage entre ce que l’on souhaite et ce qui se passe réellement peut être douloureux.
Pourquoi faire ce que l’on vous dit de faire ? Parce que cela va avec une promesse de stabilité et la promesse de sécurité qui va avec.
On croit à tort que se contenter de faire ce que l’on nous dit de faire et chercher en permanence la sécurité est préférable à la liberté. (…)
Pourquoi ne pas se mettre dans le bon état d’esprit ? Quid de la motivation qu’il va vous falloir pour vous engager dans cette voie ?
Notre besoin de motivation vient de notre besoin de réassurance. Nous sommes paralysés par la peur que ça ne marche pas et nous laissons cette peur nous démotiver, ce qui nous offre l’excuse parfaite pour ne pas créer.
La motivation, c’est pour les amateurs.
Chuck Close