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Je t’aime maman…

Publié le 06 février 2015 par Do22

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Aujourd’hui, sur un autre blogue pour lequel j’écris, j’ai signé un billet concernant ma mère. Une femme digne et sage qui a su m’apprendre bien des leçons. Mais me revoilà devant ce vieux clavier qui est le mien à n’avoir que son image en tête. Hommage à toi qui m’a donné vie…

Je dis souvent à la blague que mes enfants je les ai portés de B à Z et que leur père a participé de A à B… mais ce n’est que pour rire et ça, tout le monde s’en rend bien compte. Pourtant, certaines femmes comme ma mère ont tout porté sur leurs épaules de A à Z et elles offrent encore leur soutien à leurs enfants.

Une vie pas aussi facile qu’en apparences

Ma mère à moi est merveilleuse. Mariée à mon père qui souffrait d’alcoolisme, sa vie de jeune femme n’a pas toujours été facile et sa vie de jeune maman non plus, il va sans dire. Souvent laissée à elle-même et pas toujours avec beaucoup de sous, elle ne m’a jamais fait voir ses désarrois et je n’ai jamais manqué de rien. Je ne me rendais pas compte de tous les sacrifices qu’elle faisait pour moi. J’étais trop petite pour réaliser tout cela.

Une de mes tantes, je m’en souviens comme si c’était hier, me répétait sans cesse que j’étais trop gâtée et que ma mère tentait de joindre les deux bouts, mais que moi j’en exigeais trop. À l’époque, je ne saisissais pas ce qu’elle voulait dire et j’étais vraiment peinée de constater que je pouvais de quelques façons faire souffrir ma maman.

Je n’en veux pas à ma tante d’avoir voulu le bien de sa sœur bien aimée. Je comprends aujourd’hui, qu’effectivement, je n’ai pas vraiment ressenti le manque dans ma jeune enfance puisque maman allait au-devant de mes besoins, de mes envies aussi.

Ma mère travaillait très fort afin de subvenir à nos besoins et, bien jeune, j’ai vu mes parents divorcés et j’ai souffert d’un père absent. Mais elle gardait le cap pour nous deux. Et je lui en suis extrêmement reconnaissante aujourd’hui.

Une seconde chance…

Mais cette femme qui m’a fait naître a encore fait bien plus pour moi. Elle m’a donné une seconde vie dans un terrible moment de souffrance que je vivais. Je n’étais plus fonctionnelle et moi-même, mère monoparentale de trois enfants, j’avais du mal à joindre les deux bouts, à rester positives pour moi-même afin de le demeurer pour mes trois amours.

C’est grâce à elle surtout que j’ai réussi à me sortir d’une dépression majeure et à contrôler un trouble bipolaire qui me rendait profondément malheureuse et désespérée. Elle a été un phare, une guide sur qui je pouvais compter en tout temps et jamais elle n’a baissé les bras lorsqu’il était question de me venir en aide ou simplement de m’écouter.

Ma petite maman n’est pas très grande, mais je n’ai jamais vu d’aussi grande femme de ma vie. Et si mes enfants n’ont qu’un tiers de la fierté pour moi que j’ai pour elle, je serai une très grande femme également.

Mon héritage…

Je ne sais pourquoi j’ai envie aujourd’hui de vous écrire à son sujet. Peut-être est-ce parce qu’un lien unique s’établit entre nous? Je me sens en confiance quand vous me lisez parce que je lis aussi les commentaires que vous me laissez. Je sais de vous que vous êtes des gens de cœur aussi.

Ma mère est encore parmi nous. Je lui ferai lire ce texte. Je crois qu’il importe de dire aux gens que nous aimons qu’ils sont aimés avant leur grand départ. Elle est belle, elle est jeune et remplie d’une vitalité extraordinaire. Et elle me fait don de sa présence d’une façon merveilleuse dans ma vie. Elle me dit toujours qu’elle veut me voir profiter de mon héritage avant son départ. Mais je te le dis maman, le plus bel héritage que tu me laisses aujourd’hui est l’amour que tu me portes jour après jour.

Je t’aime maman…

Josée Durocher
Billets et portraits


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