La Banque centrale européenne vient de durcir ses conditions d’accès aux liquidités pour les banques grecques, nous le déplorons. Les banques grecques ne pourront, à partir du 11 février se refinancer qu’à des taux qui seront désormais supérieurs à ceux d'aujourd'hui. Une telle mesure est d’autant surprenante que la Banque centrale européenne entend désormais se donner tous les moyens pour lutter contre la déflation en Europe.
Cette décision est économiquement préjudiciable à l'économie grecque, elle introduit un élément d’incertitude pour une économie nationale qui a besoin à l'inverse de stabilité pour renouer enfin avec la prospérité et la croissance.
Cette décision est aussi un manque d'égards certain pour le peuple grec qui demande que les institutions européennes et les autres peuples d'Europe entendent les efforts très importants qu'il consent maintenant depuis de longues années.
Les autorités européennes doivent trouver un accord avec les responsables grecs nouvellement et démocratiquement élus pour que la Grèce et l'ensemble des économies européennes retrouvent le chemin de la croissance. Cela suppose nécessairement et d'urgence que l'Union européenne accepte le principe de plus de solidarité budgétaire et financière, suivant des modalités encore à définir.
Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste
Philip Cordery, secrétaire national à l'Europe
Grèce et Espagne : soyons euro-progressistes ! - La Lettre de Jaurès
Les potentiels succès des partis Syriza et Podemos permettraient de réorienter l'Europe vers plus de croissance et de justice sociale. Si la France se réforme, ce n'est pas pour satisfaire telle...
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