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De plus en plus fou
En 2006, alors que le premier opus de la saga Saints Row arrivait sur les consoles, une impression de déjà-vu se profilait. Un GTA-like d’action sur une histoire de gang, avec des fusillades et des courses-poursuites, ça rappelait quand même beaucoup GTA. Puis, Volition a donné une patte particulière à sa série de jeux, lui ajoutant une touche d’humour potache. 2008, la même année que la sortie de GTA I
C’est ce dernier opus qui surfe sur la vague des remasterisations et voit sa version Re-elected sortir en ce début d’année 2015, accompagnée de Gat out Of Hell, un stand-alone dont l’histoire est la suite directe. Reprenons. Dans Saints Row IV, notre gang, les Saints, doit lutter contre les aliens. Si les années ont passé et que nos gangstas ne se laissent plus conter fleurette aussi facilement, aujourd’hui ils bénéficient de super-pouvoirs. Déjanté disions-nous. Loin, très loin de l’univers GTA maintenant. Mais juste après leurs aventures avec les extra-terrestres, notre bande de zigotos a l’idée complètement débile d’invoquer les esprits pendant une fête d’anniversaire. Mauvaise idée, le boss se retrouve aspiré tout droit en Enfer par un Satan bien décidé à marier le-dit chef avec sa fille Jezabel. Les bases sont posées, si Saints Row IV laissait penser qu’on nageait dans le farfelu suprême, c’était sans compter sur le scénario étrange mais fun du stand-alone Gat out of Hell.
Fais-moi voir ton pouvoir
Niveau gameplay, nul besoin de ré-expliquer comment on joue à Saints Row. GTA-like donc, il s’agit de se déplacer en monde ouvert pour mener à bien missions et sous-missions. Du côté de Saints Row IV, c’est donc la lutte contre les extra-terrestres que vous devez
Certes, il faut un petit temps d’adaptation pour s’habituer aux pouvoirs. Que ce soit dans l’une ou l’autre des galettes. Si Saints-Row IV permet de faire des super-sauts et des super-sprints, ceux-ci sont difficiles à prendre en main. Dans le stand-alone, c’est encore différent, puisqu’il s’agit là d’invoquer des lutins explosifs ou encore de se servir de son aura sacrée. En outre, la saga Saints Row a l’air d’avoir envie de ne pas vous laisser les pieds sur terre puisque, si dans Saints Row IV on peut aisément planer, Gat out of Hell vous permet carrément de voler, grâce à une paire d’ailes qui vous a poussé juste après votre arrivée en Enfer. Les pouvoirs actifs comme passifs se customisent comme les armes au moyen de menue monnaie glanée lors des missions, dans un jeu comme dans l’autre.
Des armes et des personnages déjantés
Les armes, justement. Celles-ci restent encore une fois une des valeurs sûres de la saga Saints Row. L’arsenal est plutôt divers et varié, mais propose surtout quelques pépites bien loufoques à souhait qui permettent quelques moments de franches rigolades. Le Dubstep Gun, par exemple, semble s’être définitivement installé dans la série Saints Row. Cette arme a le mérite d’être la seule au monde qui
A priori, l’autre point original du stand-alone réside sur la finalité du jeu puisqu’il vous faut réaliser les quêtes de quatre personnages et pas des moindres, puisqu’il s’agit de Shakespeare, reconverti en propriétaire de boîte de nuit, Vlad l’empaleur qui prend ses quartiers dans son château, Barbe Noire, toujours au gouvernail de son bateau, et les désormais célèbres jumelles de la saga. Si les quêtes n’ont rien d’extraordinaires, elles ont le mérite d’installer un peu plus de folie dans le jeu grâce à l’installation de personnages hors-normes. En revanche, on se demande néanmoins ce que chacun fait là tant ils sont aussi inutiles les uns que les autres dans la trame narrative. Un cinquième personnage, un représentant d’Ultor, sera quant à lui présent pour le côté briefing, vous apprenant les bases de vos compétences et surtout comment vous servir de vos si jolies ailes.
Entre missions principales et quêtes annexes, Saints Row IV, qui bénéficiait initialement d’une jouabilité d’une durée plus que raisonnable, ajoute tous les DLC en se parant de son nouvel habit version remastered, sans compter que la quasi-totalité est rejouable,
Peut mieux faire
D’un point de vue technique, c’est tout à fait inégalement que Volition nous propose les deux galettes. D’une part, Saint Row IV Re-elected bénéficie dans cette édition 2015 d’une mise à jour technique. Mise à jour certes, mais plutôt décevante. En terme d’affichage, le jeu propose désormais une fluidité quasi-constante pas désagréable puisqu’on atteint quasiment la perfection des 60 images
Même constat visuel du côté de Gat out of Hell. Si le 1080p et le 60 fps apportent une touche sympathique, il reste néanmoins de nombreuses lacunes techniques. Très clairement le moteur graphique est en peine sur le stand-alone autant que sur le portage HD de Saints Row IV, et on retrouve les mêmes problèmes de ralentissements, de textures ternes et fades, d’animations un poil trop rigides, mais également les nombreux bugs. Le tout gâche clairement le plaisir du jeu. En revanche, niveau bande-son, il n’y a pas vraiment de quoi se plaindre, les doublages étant relativement satisfaisants malgré une synchronisation labiale pas exactement parfaite, mais la musique, comme toujours dans la saga Saints Row, est vraiment, vraiment bonne.
Un ancien jeu qui bénéficie d’un lifting et un stand-alone particulier : le lot vaut-il le coup d’œil et surtout la main au porte-monnaie ? Vu le rapport-qualité prix, les adeptes des GTA-like qui s’attendent à non pas un jeu mais deux, qui sortent de l’ordinaire, seront ravis. En particulier ceux qui n’avaient pas déjà fait l’acquisition de Saints Row IV à sa sortie. Car pour ceux qui le possèdent déjà, la mise à jour n’apporte pas grande nouveauté, tant les aspects techniques visuels restent clairement en-deça de ce qui se propose à l’heure actuelle. Alors oui, dans la rubrique « what the fuck » les deux opus ont clairement une place de choix, et en particulier « Gat out of Hell » qui mérite quasiment une place dans le rayon des inclassables. Farfelus à souhait, l’un et l’autre des jeux proposent une bonne tranche de rigolade tant dans le gameplay que dans le scénario. Ceux qui aiment l’humour potache seront ravis, mais ceux qui apprécient leurs jeux pour le côté technique peuvent passer leur chemin. Nous sommes là en présence de deux ovnis vidéoludiques surprenants, mais loin d’être sensationnels.
Type: Action / Aventure
Éditeur: Deep Silver
Age/Pegi: 18+
Sortie: 02.07.2014
Multi-joueurs: En coopération
Plates-formes: PS4, Xbox One, PC (Xbox 360 et PS3 également pour Gat out of Hell)
Testé sur: Playstation 4
Saints Row IV Re-elected
Saints Row : Gat out of Hell
- un gameplay déjanté,
- un scénario what-the-fuck à souhait,
- un très bon rapport qualité-prix.
- trop de défauts graphiques,
- trop d’incohérences,
- difficiles à prendre en main.
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Test : Saints Row IV Re-elected + Gat out of Hell Et voilà deux galettes Saints Row d'un coup ! Depuis 2006, le studio Volition essaye d'imposer sa série Saints Row, ces jeux d'action qui ressemblent un peu à GTA, l'humour potache et exubérant en plus. Profitant de la sortie de Saints Row IV Re-elected, à savoir l'incontournable version remasterisée dont le phénomène de mode ne s'éteint pas, les studios en ont profité pour proposer « Saints Row : Gat out of Hell », un stand-alone qui sort de l'ordinaire où l'histoire, racontée sous forme de conte, prend place en Enfer. De plus en plus…Notation
Ma note - 6.5
656.5
déjanté
Résumé : Non pas un mais deux jeux déjantés, pas forcément au top mais drôlement fun.
Note de l'utilisateur 2.69 ( 6 votes) 7