Détente

Par Gentlemanw

Certes il fait froid, mais en cette fin de semaine, je vous propose un petit jeu pour vous dsitraire, un passe-temps que je gardais pour moi, jusqu'à aujourd'hui. Mais j'avais envie d'avoir vos ressentis, en commentaires par exemple.

Prenez le temps, concentrez-vous, pas trop non plus, je ne veux pas d'explosion de neurones sur les vitres du bus, dans un café de province ou simplement dans votre salon. Regardez autour de vous, une activité normalement sans aucun risque, ni effet secondaire sauf si vous fixez depuis vingt minutes le beau blond à la troisième table à droite, seul devant son café, avec les clefs de son cabriolet de marque allemande à côté. Non oubliez-le, il est chauffeur pour VIP ou c'est un gigolo qui prend une pause non tarifée entre deux clientes.

Regardez les autres femmes, leurs modes, leurs sacs à main. Et après un rapide coup d'oeil décalez d'un cran les accessoires de chacune. La dame BCBG avec le sac en cuir vraqué de la jeune rebelle de la table d'avant. La jeune maman sportive avec le sac Hermès, en train de siroter un perrier menthe avant de repartir pour son footing. Tournez la tête !

Imaginez-les toutes en situation avec le sac d'une autre. Serait-ce leur mode ? leur style ? Leurs comportements seraient ils différents. Ce sacro-saint support indispensabe à votre existence, est-il un marqueur fort de votre caractère, de votre journée, de votre féminité ? mais est-il compatible avec les autres ?

Non que je veuille jouer au sociologue de la mode, et revenir au lien qui vous font rêver devant une publicité pour tel sac ou telle marque, avec l'identification à l'actrice associée, ou à une couleur plus tendance pour la saison. Je joue seulement de vous voir, ouvrir un autre sac, entrer dans l'inconnu et dans l'intime d'une autre.

Peut-être l'avez-vous déjà fait dans le sac de votre amie, de votre copine, de votre mère, de votre fille ! Et bien moi, jamais ! Déjà parce que je n'ai pas de sac, mais je ne peux ouvrir, encore moins fouiller dans le sac de ma compagne. Même pour des mouchoirs. Je me sens alors trop proche de ses secrets, de son bazar aussi, de vos mystères à toutes pour accumuler en si peu de place, autant de choses utiles, ou futiles, pour ne pas dire inutiles en masse et en couches variées. Rassurez-vous, j'en rigole, je reste dans l'esprit du sac de Mary Poppins, avec l'espoir qu'un jour, sortira un miracle de chaque sac à main. Une enclume pour assomer les esprits violents, mais surtout des parfums délicats, des rouges pour les lèvres pour vous rendre plus souriantes, des mouchoirs pour sécher vos larmes de joie, des livres sympathiques pour égayer vos trajets, des agendas remplis de votre job ou nouvel emploi, des pochettes vides de médicaments devenus invisibles car inutiles, les maladies étant toutes révolues. Je rêve de tant de belles choses dans vos sacs, de bonté, de bonheur, de sourires en couleurs, de petites robes noires infroissables pour se changer en un instant, de téléphones devenus sourds et peu importants pour ne plus servir qu'à partaer des instants amoureux ou familiaux, des paquets de macarons... parce que je suis gourmand, des stylos pour écrire des romans, des cartes postales chaque jour vers des amis, des proches mais aussi des mots doux, ici et là.

Oui je rêve à tout cela en regardant vos sacs à main, car ils me fascinent, mais je sais aussi qu'ils sont une part de vous, de votre quotidien, de votre féminité.

Nylonement