Uber, l’entreprise derrière le service de transport de personnes nouveau genre diminue de 15% les tarifs de la déclinaison bon marché de son offre, UberX.
Par conséquent, les utilisateurs du service offert à Toronto, Montréal et Ottawa pourront se faire transporter à moindres coûts. Selon Uber, qui suscite déjà la grogne des opérateurs de taxi depuis son arrivée dans la métropole, il en coûtera 25$ pour se rendre du Square Victoria à l’aéroport Montréal-Trudeau à bord d’un véhicule UberX, tandis que le tarif d’un taxi pour le même trajet se fixerait à 46$ (officiellement 40$ selon le site de ADM).
Aux yeux de l’entreprise, il s’agit bien entendu d’une excellente nouvelle pour les clients, mais également pour les chauffeurs. «Comme nous l’avons vu dans de nombreuses villes, lorsque les prix sont réduits, la demande augmente rapidement auprès des utilisateurs. Cela se traduit par une amélioration de l’efficacité des chauffeurs, une augmentation du nombre de courses complétées et par le fait même d’une croissance de leurs revenus», peut-on lire sur le blogue d’Uber.
Contrairement aux prix annoncés au sud de la frontière, ces tarifs sont valides que pour un temps limité.
En effet, cette annonce est identique à la réduction en vigueur dans le District de Columbia, au Maryland et en Virginie depuis la semaine dernière.
Toutefois, contrairement aux États-Unis, ces tarifs sont valides que pour un temps limité. Invitant sa clientèle à exploiter ces bas prix aussitôt que possible, Uber ajoute qu’elle sera en mesure de maintenir ses tarifs sur une plus longue période si elle observe une augmentation de la demande. Évidemment, elle reste muette à ce qu’elle entend précisément à ce sujet.
Au moins deux voitures auraient été saisies à Montréal
Rappelons que la légalité du service UberX est contestée au Québec. Ses activités étant considérées comme illégales aux yeux de la ville de Montréal et du ministère des Transports, les autorités auraient saisi deux véhicules au cours des derniers jours selon La Presse. Le directeur général d’Uber Montréal, Jean-Nicolas Guillemette, a déclaré que son entreprise soutenait ses partenaires, «autant financièrement que moralement».
Si la filiale montréalaise a rapidement loué une voiture pour l’un de ces chauffeurs victimes de ces remorquages, en plus d’avoir remboursé certains revenus perdus, Uber Montréal ne s’engage toutefois pas à débourser les frais semblables qui menacent les autres chauffeurs qui poursuivent leurs activités.