La gueule de bois de la dépense publique ou la nécessité de sortir d’une addiction française (1)
Certains matins, je me lève, probablement comme vous, avec une solide gueule de bois. Trop fait la fête la veille au soir, trop de mauvaises habitudes aussi probablement. Alors je me traine lamentablement. Envie de rien, même sortir du lit est un cauchemar, se faire un café un chemin de croix. Souvenir de la veille, des rires et des chants, de l’alcool qui a coulé à flot, de cette cigarette acceptée, puis d’une autre. Combien ? Tout est flou.
Selon le dicton populaire, il faut soigner le mal par le mal. Devrais-je ouvrir une bouteille ? Pas raisonnable. Finalement, je m’extrais petit à petit de ce brouillard. L’énergie revient lentement, le mouvement renaît, et la cafetière cesse d’être un obstacle…
Jusqu’à la prochaine soirée où je replongerai. Pourquoi se priver de ces moments de convivialité ? À cause des gueules de bois du lendemain ? Pas de raison, du moins tant que je ne dérape pas, tant que je ne cours pas après une escalade des doses. Sinon, bienvenue au pays des addictions dangereuses, sur la pente savonneuse de la descente aux enfers où la gueule de bois ne cesse plus et devient un état permanent. Jusqu’à la dose finale, la dernière. Un verre de trop…
(à suivre)