Je ne sais pas ce qu'on dira de notre époque plus tard,
"Les années de l'image"
"Les années naïves"
"Les années dévalorisées"
"Les années de l'éveil ethnique"
"Les années de l'éveil"
non
"Les années d'anesthésie"
Je pense que c'est cette dernière qui pourrait l'emporter.
Je l'ai déjà dit, le bien commun est mort.
Ce sera vrai ailleurs, mais jamais plus vrai qu'ici au Québec.
En politique, source de la "socialité" du Québec, entre autre.
Nous nous sommes tissés des leaders d'affaires dans nos toiles politiques.
Un adjectif qu'on utilise souvent avec le mot affaire est sale.
Mais je ne dis pas que le monde des affaires est nécessairement sale.
Pas toujours en tout cas.
Mais en politique, les affaires devraient rester en périphéries.
Comme dans le sport, ce qui compte c'est le déroulement du sport lui-même, pas le marketing autour.
Quand le marketing prend le dessus, la laideur sort. Un temps d'arrêt n'a plus aucune valeur dans un match de hockey. Il y a 7 ou 8 temps d'arrêt par match causés par des (sales) pauses publicitaires. Un rythme dans un match de hockey devient nul en direct ou en différé. Et bientôt la laideur des gilets de hockey d'Europe barbouillés de dizaines de publicités viendra tuer notre spectacle.
En politique, le monde des affaires, là où se tient l'argent, m'a toujours paru comme l'essence qui devrait faire rouler le moteur du régime. Et l'intérêt commun, la destination. C'est là que je me situe probablement dans les années naïves.
"Le bien commun est une construction sociale" nous dit Jean-Marie Harribey. Je n'ai pas lu son livre mais je suis d'accord avec son titre. Il faut construire ensemble nos idées sur le bien commun. Jean-Marie Harribey est économiste. Peut-être que justement, sa nature d'économiste trouve très bien que les gens d'affaires pullulent au sommet de nos partis politiques.
L'économie pardi!
Moi je dis l'économie, ostie!
Stephen Harper prend des décisions en faveur des plus riches.
Phillippe Couillard prend des décisions en faveur des plus riches.
Ce sont des gens guidés par le flair de l'homme d'affaire.
Infectés en quelque sorte.
Et qui trône dans une course gagnée d'avance dans l'opposition?
PIERRE FUCKING KARL FUCKING PÉLA FUCKING DUH!
Qu'est-ce que vous lui trouvez à "petit poing"?
Quand Québécor a voulu acheter Vidéotron, les gens du CRTC lui ont dit "trop de pouvoirs de diffusion de l'information concentrés sur une même station." Comme si Dieu voulait freiner un gâchis il avait alors placé PKP en béquilles suite à un accident de ski. Le CRTC lui disait en gros"on ne vous offrira pas une tribune à la Berlusconi afin que vous fassiez de la propagande à outrance pour toutes vos succursales d'affaires". On suggérait fortement à Québécor de se débarrasser de quelques unes des ses filiales. Ce que Québécor a plus ou moins fait. Ils ont juré devant un Dieu sans valeur qu'ils ne feraient pas de propagande et gnagnagna...Comme dans "GNiaiseux, le CRTC a dit "allez et ne pêchez pas!" leur a accordé la license, depuis, la convergence est devenue une diarrhée tout ce qu'il y a des plus infigestes, et 1000% la propagande crainte jadis par le CRTC.
Maintenant que PKP veut se lancer à la tête du pays-qui-n'est-pas, on lui dit, peut-être, petit poing levé. mais il faudra que tu laisses tomber ton rôle de grand patron des trois quart de l'information pour moyens morons. Chose qu'il a promis de faire avec la même nonchalance qu'à l'époque des audiences du CRTC. Les deux doigts croisés dans le dos.
Et avec les mêmes résultats. PKP contrôle toute l'administration de Québécor et le fera toujours. Québécor c'est l'enfant de son père. Il ne lâchera pas le morceau comme ça.
Et il est unanime comme prochain chef du PQ?
WACH!
Non!
Oh il est beau garçon, vous le voulez votre JFK mesdames, mais ce n'est pas suffisant pour en faire un Premier Pénis christ!
Dieu, face à nouveau gâchis, amené par le même homme, nous envoyait le même message que d'antan. Il a estropié PKP dans un accident de vélo cette fois. C'était un avertissement pour nous.
Moyens morons que nous sommes.
Mais dans notre époque dévalorisée, Dieu est à la corbeille.
Et notre époque anesthésiée est terriblement confortable dans son sommeil.
Il pourrait rester au moins à la salle de bain.
Surtout quand il nous prévient de dangers prochains.
Soyons l'araignée pas l'insecte ligotée dans la toile, batinsse!
Amenez nous les humanistes et laissons les jongleurs de piasses au ministère de l'économie.
Pas partout.
Je ne dis pas que les affaires ce n'est pas important.
Je dis que les fourmis de la reine, aussi.
Et que la reine en vue, pue.