Charmant constat.
Et ce n’est pas fini puisque, selon cette étude, la « durée de vie » des salariés dans une même entreprise aurait baissé de 5 ans.
Cette insatisfaction, ce manque d’envie d’avoir envie pose ainsi clairement le problème :
Comment augmenter la motivation au travail ?
Et donc, comment rendre les gens à la fois plus épanouis, plus heureux et plus performants ?
Beaucoup me demandent, notamment les lecteurs de Craquer ou pas, l’incroyable histoire vraie qui améliore la vôtre : Comment faites-vous pour conserver intacte et depuis toujours une telle motivation ?
Je leurs réponds être comme Obélix, tombé dans la marmite quand j’étais petit.
Pas besoin de faire la queue avec les autres Gaulois pour grappiller une cuillerée de motivation,
la vie a fait de moi une sorte de druide moderne,
heureux de donner le maxi quelles que soient les circonstances,
et de distribuer des « coups de boost » à qui en manque.
Plus sérieusement, les ressorts de l’envie (au sens noble du terme) sont aussi profondément ancrés que les racines d’un chêne centenaire et reposent sur des fondements que nous allons explorer sur Moralotop.
Mais commençons par le commencement, se remotiver est un objectif palpitant qui demande de l’organisation. Ce premier article pose donc les termes du débat, les suivants détailleront les solutions pour retrouver la pêche et rebondir.
En un clic, renseignez ces deux courtes questions :
Etes-vous motivé(e) dans votre activité professionnelle ?
- Autre (0%, 0 Votes)
- Non, je manque de motivation, les journées sont interminables. (0%, 0 Votes)
- Oui, j'aime ce que je fais, ma motivation est mon carburant. (0%, 0 Votes)
- Bof, Il faut bien manger alors "je fais le job", sans plus.. (50%, 1 Votes)
- Et comment ! (50%, 1 Votes)
Total Voters: 2
Merci. (Si vous choisissez « autre » vous pouvez détailler ce vote dans les commentaires sous l’article).
Avec l’évolution des techniques et des savoirs, les choses ont bien changé.
Votre implication au travail n’est plus seulement affaire de rémunération
mais s’étend à la reconnaissance de ce que vous faites et de… ce que vous êtes.
Reconnaissance à vos propres yeux (besoin de vous développer en tant que personne) et/ou par une quelconque hiérarchie (reconnaissance de votre savoir faire, apport, compétences, bref, de votre « valeur »).
S’il manque un de ces deux ingrédients, le cocktail de la satisfaction au travail délivre un goût amer.
D’où cette deuxième question pour finir de planter le décor.
Dans votre travail quel est, aujourd'hui, votre souhait numéo 1 ?
- Plus de reconnaissance (0%, 0 Votes)
- Plus de visibilité à moyen / long terme (0%, 0 Votes)
- Autre (0%, 0 Votes)
- Plus d'argent (50%, 1 Votes)
- Une meilleure ambiance (50%, 1 Votes)
Total Voters: 2
Merci pour vos réponses. (Si vous choisissez « autre » vous pouvez détailler ce vote dans les commentaires sous l’article)
Avant de les analyser et de revenir vers vous avec des enseignements significatifs, voici deux premières solutions pour que l’envie vous visite à nouveau.
Si vous n’êtes pas (ou peu) motivé, et pour enclencher la dynamique de progrès :
1) Acceptez votre démotivation.
La nier ne vous rendrait aucun service.
En constatant qu’il vous faut une grue pour vous lever le matin et pas besoin de pendule pour vous annoncer la fin de la journée ou s’il vous faut trois heures pour faire ce qui vous en prend une seule lorsque vous êtes physiquement et mentalement en forme, vous ne faites que constater un fait : votre motivation a une jolie marge de progression.
Ce n’est ni mal ni bien, c’est ainsi, acceptez-le : meilleur moyen d’entamer la reconquête.
2) D’où vient votre insatisfaction au travail ?
Pourquoi ce désintérêt, ce détachement, cette absence d’implication dans vos activités professionnelles vous tombent-ils sur le museau ?
Papier, crayon, réfléchissez et répondez à cette question objectivement, même si vous confronter à la réalité vous donne des sueurs froides.
Et tant que vous y êtes, ajoutez-y une dimension « temps ».
Autrement dit, souffrez-vous d’un simple coup de blues, qui ne durera qu’un moment, ou, au contraire, votre démotivation est-elle un signe qu’il vous faut radicalement revoir vos positions ?
J’espère que votre papier est désormais noirci,
vous avez des choses à y coucher
et cela vous permettra de bien préparer l’étape suivante.
Franchement, avouez, la différence est grande entre une motivation qui vous porte et vous fait diminuer le poids des obstacles et un renoncement, une non-envie qui rend tout plus difficile en alourdissant votre fardeau !
La balle est donc dans votre camp : si vous déplorez votre démotivation le moment est venu de l’empoigner et de lui dire deux mots…
Faisons-le ensemble.
A bientôt pour un second article sur ce thème.
En attendant :
Motivation au travail : où en êtes-vous ?
Exprimez-vous, vos réponses aident tout le monde !
Et merci de partager l’article sur les réseaux ci-dessous.
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