Si la proportion reste modeste par rapport à l’ensemble de la production publicitaire, elle est plus marquée dans certains secteurs. Elle atteint ainsi 5,5% dans les transports.
Seuls 30 manquements (non respect des normes légales ou déontologiques) ont été identifiés, soit un taux de 5,9%, un peu plus faible qu’en 2006 (6,1%). Les dérives les plus fréquentes ? L’incitation à une consommation excessive (publicité pour la Fiat 500…), l’utilisation de véhicules motorisés en espaces naturels (Volkswagen Touareg…), l’incitation à l’achat d’un produit polluant avant la mise en place d’une réglementation plus contraignante, le dénigrement d’une pratique éco-responsable…
Le secteur des transports est le plus mauvais élève avec 10,5% de visuels constituant des manquements, contre 5,5% pour le secteur habitat-construction et 3,4% pour l’énergie.
Parmi les trois médias examinés (TV, presse, affichage), la presse est celui qui compte le plus grand nombre de manquements : 8,4% du total des visuels évoquant l’environnement.
Plusieurs études montrent que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à privilégier les produits éco-responsables. Ils sont aussi très demandeurs d’informations, mais se méfient des allégations mensongères. « Il ne faut pas que le « greenwashing » s’installe, sinon gare à l'effet boomerang », avertit Chantal Jouanno, la présidente de l’Ademe.
Dans ce but, les professionnels de la publicité ont signé, en avril dernier, avec le ministère de l’Ecologie et du Développement durable une charte d’engagements et d’objectifs pour une publicité éco-responsable.