Découvrez un compositeur multi-talents qui fût injustement oublié : Johnny Harris. Ce rosbif à qui Albion et toute la musique lounge doit beaucoup, sort en 1970 un premier album, " Movements ", après avoir déjà sillonné tout le paysage musical anglais depuis une quinzaine d'années... et dirigé des monstres sacrés comme Tom Jones ou Shirley Bassey pour qui il accomplira une tripotée d'albums.
Premier album solo donc, d'un style mutant, lounge-jazz-psyché-progressif, quasi-instrumental, où l'on oscille entre reprise façon gin-martini au shaker de Light My Fire et morceaux orchestraux épiques, à la fois british et fin : le son d'une époque.
Un très grand album, qui a ce qui se fait trop rare dans la musique depuis bien longtemps : du hors-normes.
Un délire quadriphonique-nique-nique hors des sentiers battus.