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L’enfant de l’étranger, d’Alan Hollinghurst

Par Shoparoundtheco @shoparoundthecorner
L’enfant de l’étranger, d’Alan Hollinghurst

Bonjour,

je vous présente aujourd'hui ma sélection du mois du janvier en partenariat avec le Livre de Poche. Il s'agit du même roman que Laurie, mais voilà un moment que l'on n'avait pas fait de lecture " croisée " alors c'est un mal pour un bien, finalement. Cet ouvrage a reçu le prix des lecteurs pour la sélection de 2015 et a été élu " meilleur livre étranger " en 2013. L'enfant de l'étranger d'Alan Hollinghurst est incontestablement un grand livre !

L’enfant de l’étranger, d’Alan Hollinghurst

Voici la 4ème de couverture de l'éditeur :

Tout commence en 1913, dans le jardin de la maison de campagne des Sawle dans le Middlesex. Étudiant à Cambridge, le timide George Sawle a invité aux Deux Arpents un de ses camarades, l'aristocratique et énigmatique Cecil Valance. Ces jours dans familiale et le poème qu'ils inspirent à Cecil vont changer leur destin. Et plus encore celui de Daphné, la soeur de George. En ce printemps où rien n'annonce les proches bouleversements de l'Histoire, un pacte se noue secrètement entre les trois jeunes gens, point de départ d'une fresque saisissante à travers le XXème siècle, par l'un des plus grands romanciers anglais contemporains.

Dans ses quelques 700 pages, cet immense roman nous emporte dans une histoire de famille qui traverse le temps avec ses secrets, ses hauts et ses bas. Le livre se découpe en cinq grandes parties qui nous font avancer dans le temps parfois par de grands bonds, mais on reste néanmoins toujours au 20ème siècle. Je dirais que les deux personnages " principaux " ou du moins importants, centraux sont Cecil Valance qui pourtant meurt rapidement lors de la Première Guerre Mondiale, et Daphné qui elle, va avoir un vie bien remplie, trois maris et plusieurs enfants. Cecil Valance était un jeune homme haut en couleurs, confiant et conscient de son charme sur les autres, poète également et sexuellement libéré pour l'époque. Il tourne les têtes des femmes comme des hommes et va laisser derrière lui milles questions sans réponses. Il représente à mon sens le fil conducteur entre les différentes parties du livre, quelque que soit la période. Il y aura toujours quelqu'un pour évoquer le jeune homme, pour parler de son oeuvre, de sa bravoure au combat et essayer de comprendre son caractère.

Cet ouvrage est très dense, mais une fois dedans, il a quelque chose d'intriguant, on cherche à son tour à découvrir qui était vraiment Cecil Valance. On peut parfois être perdu d'une partie à l'autre, mais l'on parvient finalement à reprendre le fil grâce à un nom déjà croisé auparavant. C'est un beau roman, avec une écriture forte. Cette fois encore, je suis contente de mon choix et remercie le Livre de Poche pour cette lecture.

L’enfant de l’étranger, d’Alan Hollinghurst

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