{Ciné} Wiplash

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…

Pfiou, dis donc, je crois que j’ai rarement été aussi tendue devant un film au ciné !
La claque ! Cramponnée à mon siège durant plus d’une heure trente, le visage tordue de douleur à la vue des scènes où. Ouais, j’ai vécu le film à fond !
Et quel film ! J’avais ab-so-lu-ment envie de le voir et il s’en est fallu de peu que je le rate ! Ce qui aurait bien dommage.
Faire d’un film sur la musique, sur le jazz en particulier, une intrigue aussi prenante qu’un bon polar, il fallait le faire et Damien Chazelle y parvient à la perfection !
Car Wiplash parle de musique oui, de très très bonne musique même mais bien au delà de ça, le film trace le portrait de deux fous, de deux perfectionnistes, de deux personnages à la recherche de l’excellence, au delà de tout, au delà de la folie, de la domination.
Qui domine qui… la réponse n’est pas aussi simple qu’elle parait. Les rôles s’entremêlent, s’interchangent et les deux protagonistes l’incarnent magnifiquement.
Le suspens est à son comble et même si parfois on sait très bien ce qu’il va se passer, on en reste pas moins totalement scotchée à son siège.
Superbement filmé, au plus près de la douleur, de la persévérance et de la performance.