Toutes choses creuses, méconnaissables, par cercles ouverts sous l'action du vent.
Diffèrent toutes - matière peau esprit ou fable
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Si l'on voit encore ce que voient. Cassent toutes séparées d'elles
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Cela fait-elle un monde.
Un instant peut-être - il s'était seul arrêté de vivre
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De son corps - musique, et du mur touchant ses pieds avec ce qu'il faut d'épaisseur pour reconnaître l'écart et qu'il l'ignore. Disent à qui les porte : nous sommes ce cri hors circonstances.
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En angles cassés, réversibles, se tiennent.
Elle pose sa main.
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Toutes choses sur l'ordre ignoré. Dans l'instant la succession. Et retourne l'ordre avec ce qu'il faut d'inquiétude.
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Par peur maintenant le souvenir des heures à jouer, de chaleur et d'ennui. Il jetait un œil au miroir de l'entrée.
Peut-on l'ouvrir sur ce qui transperce. Gardant son corps.
De toute collecte les séries : os cheveux lenteur bois déchiré
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Maël Guesdon, Voire, Éditions Corti, 2014, pp. 9 à 15.
Sur cet ouvrage, on peut lire deux notes de lecture, une de Caroline Sagot-Duvauroux sur Poezibao et une d'Emmanuèle Jawad sur Sitaudis.
bio-bibliographie de Maël Guesdon