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Ni-ni, pas-pas, les erreurs de Sarko

Publié le 04 février 2015 par Juan
L'UMP a été pris d'un virus que le PS connaît bien, la bêtise collective. Ces machines à gagner les élections, parfois quel qu'en soit le prix, savent déraper gravement quand le choc des ambitions écrase les convictions.
L'UMP a été tétanisée par l'élimination de son candidat dans une législative partielle dimanche dernier. Bizarrement, elle n'avait pas réfléchi à ses propres consignes de vote (ou d'abstention) en cas de duel PS / FN ... Comme quoi ...
Le plus terrifiant fut le grand déballage du n'importe quoi. Alain Juppé a sauvé la face, et sa posture, en expliquant que le FN était bien l'ennemi: "Le Front national est notre premier adversaire".

Juppé : "Désormais, notre principal adversaire... par francetvinfo
Il ne s'agit pas de constituer un quelconque front républicain. Le "front" suppose une alliance. Or d'alliance il n'en est pas vraiment question. Une alliance suppose que l'on se parle, que l'on travaille ensemble.
Le FN est un parti légal, mais pas un parti républicain. Où est la République quand on défend l'inégalité des races, la discrimination des religions, et le primat du chef et du référendum sur la démocratie représentative ? Nulle part.
Pour Sarkozy, la séquence a été d'une douleur sans fin ni fond. L'ancien candidat buissonnien a tardé à réagir. Mardi, il s'est décidé à récuser timidement le ni-ni. Pour être désavoué par son bureau politique le soir dans la foulée. 
"Nous disons a nos électeurs, ‘c'est à vous de décider' (mais) il n'y aura pas de complaisance avec le Front national dont la victoire nationale n'est plus impossible" Nicolas Sarkozy

Sarkozy a perdu la main.
C'est au moins cela de gagner.
Et pour finir, il y eut ceci.

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