A l'origine, fin 2007, la sortie d'un livre de Stacy Malkan, journaliste pour l'association (et directrice de sa communication) :
"Not Just a Pretty Face : The Ugly Side of the Beauty Industry".
Si en Europe REACH oblige désormais les fabricants a enregistrer les substances chimiques qui entrent dans la composition des cosmétiques, aux USA il n'y a pas d'équivalent à ce jour. Ce livre permet de faire le point sur la situation américaine où seulement 10 composants chimiques ont été interdits, où 70 % des produits d'hygiène corporelle contiennent des phtalates, de la dioxane cancérigène dans les savons ou shampoings pour bébés, ou encore des biberons chargés de bisphenol-A (BPA) (cf le billet d'Evy).
Pour ceux qui maitrise l'anglais, sur la chaine TV abc de Chicago vous avez une vidéo intéressante qui présente le contexte de la campagne.
A découvrir aussi
- Le site Skin deep qui permet à chacun d'accéder à une base de données pour en savoir plus la composition des produits utilisés au quotidien,
- Le site EWG, environmental working group
- Le site de l'association des consommateurs bio qui oeuvre également pour plus de sécurité dans les cosmétiques utilisés au quotidien.
Aux USA, si de plus en plus d'informations circulent, la mobilisation est inégale et certaines villes sont plus réceptrices. Par exemple Seattle, ville la bio attitude
L'été dernier j'étais dans le Tennessee et je regardais avec beaucoup d'attention les gammes disponibles mais finalement pratiquement pas de garanties aux consommateurs.
La seule certification officielle est celle de USDA- organic apposée sur des produits finis comprenant un minimum de 95% d'ingrédients Bio. Mais malgré mes recherches je n'ai pratiquement pas vu ce logo apposé sur les cosmétiques en rayons.
Est ce la pression de ces campagnes qui ont poussé les majeurs à réagir ?
Au printemps 2008 un label privé pour les cosmétiques "bio" a été mis sur le marché américain par les industries leaders de la cosmétique conventionnelle : OASIS, Organic and sustainable industry standards, initié par Estee Lauder, Aveda, L'Oreal, and co et déjà fortement controversé (pas étonnant !).
Nous pouvons nous réjouir en France de notre avance et de la qualité de la certification Ecocert cosmétique biologique et écologique et du label Cosmébio et de celui de Nature et Progrès.
Et parce que les produits du quotidien ce sont aussi les produits d'entretien et qu'il est important de passer à la bio également pour ces gammes, nous avons là encore en France aussi une certaine avance avec la certification écocert détergence écologique, dont bénéficient peu de producteurs à ce jour, et notre partenaire Etamine du Lys, a été l'un des précurseurs et sa gamme est déjà en grande partie certifiée.