Je ne vous parlerai pas ici de faire des économies ou de trouver des voyages pas chers, ça n’a jamais été l’objet de ce blog. Par contre, à force de voyager et d’échanger avec d’autres voyageurs, j’ai identifié quelques astuces assez simples pour éviter quelques dépenses superflues en voyage. Voila donc une liste (non exhaustive) de trucs et astuces collectés au fil des années.
1. Faire des gros retraits et/ou payer par carte
Une évidence pour certains mais une belle découverte pour d’autres… Ou une mauvaise quand ils voient leur relevé de carte de crédit à leur retour. Beaucoup de cartes prélèvent effectivement des frais sur des retraits à l’étranger, généralement hors Europe. Renseignez-vous avant de partir auprès de votre banque. Certains banques imposent un minimum de frais, une « somme forfaitaire minimum » qui vous sera prélevée quelque soit le montant de votre retrait. Certaines cartes ont même un plafond de frais. Dans ces cas là, il vaut mieux retirer moins souvent mais de plus grosses sommes. Généralement, je fais des retraits de 100 à 200 euros selon les pays et surtout calcule grossièrement mes besoins. Vérifiez également les différences de frais entre les paiements par carte et les retraits, les frais sont différents et dans certains cas, payer le plus possible par carte est plus avantageux.
2. Dépenser ses dernières pièces à l’aéroport
A moins d’en faire la collection, vos pièces seront perdues à votre retour… Et oui, les banques ne reprennent généralement que les billets. Et encore, pas toutes les devises… Alors s’il vous reste quelques pièces, profitez-en pour vous prendre une boisson hors de prix à l’aéroport ou ramener un dernier petit souvenir
3. Vérifier le plafond de sa carte de crédit
Une évidence encore une fois, mais quand ça vous arrive une fois, je peux vous garantir que vous faites attention ensuite… Un coup de fil ou un mail à votre banquier préféré vous évitera bien des tracas avant de partir. L’information est très souvent disponible sur des fascicules disponibles aux guichets ou même sur le site web de la banque.
4. Ou faire du change ?
A l’aéroport ou en ville ? Moi je vous répondrai ni l’un ni l’autre ! Je ne fais jamais de change car les frais prélevés sont exorbitants, sans compter sur les différences de taux de change appliqués entre l’achat et la vente de devise ! Alors mieux vaut éviter. Si toutefois vous avez vraiment besoin de faire du change, vérifiez-bien les taux de change opérés. Généralement, les frais et taux pratiqués en ville sont plus intéressants. J’ai même étudié un cas très particulier ou ‘on pouvait gagner de l’argent en profitant des gaps de taux change sur certaines devises entre certaines agences de change (oui j’avais que ça à faire à ce moment là…).
Sinon, j’ai découvert il y’à quelques temps déjà l’application Weeleo. Pratique, elle vous permet de faire du change en peer to peer. A votre retour de voyage, vous trouvez quelqu’un qui se rend dans la destination dont vous revenez et vous pouvez échanger ce qu’il vous reste de monnaie. Pratique pour partir avec quelques devises en poche (surtout si on arrive tard et que l’on veut prendre un taxi ou une navette par exemple) et l’occasion de faire une rencontre !
5. Suivre les taux de change
Alors je sais, vous n’êtes pas tous macroéconomistes… Cela étant, je vous encourage vivement à suivre les taux de change des pays que vous visitez. Certaines monnaies sont très faibles et perdent régulièrement de la valeur. Je peux vous parler d’un cas que je connais bien, celui de la lire turque. Je suis passé à Istanbul en mai 2013. Avec un euro, j’avais à l’époque quelque chose comme 2,35 lires turques. En juin 2014, j’avais 2,83 lires turques… La lire turque avait perdu plus de 20% de sa valeur face à l’euro en un an seulement… Lorsque je vivais la-bas en 2004, je travaillais alors sur les crises de change, une chute subite de la lire turque (on comptait alors en millions de lires turques) m’avait permis, simplement en retirant de l’argent, de profiter de cette chute et d’économiser 20 euros !
6. Payer en dollars et euros quand c’est possible
Plusieurs pays ou villes, très touristiques, sont le théâtre d’échanges de fortunes colossales tous les jours. Je crois ne jamais avoir vu autant d’argent que lorsque je passais mes journées auprès des vendeurs de tapis d’Istanbul. Les liasses de billets s’échangent toute la journée, certains tapis pouvant atteindre des prix de plusieurs centaines voir milliers d’euros… Il n’est pas rare que tous ces marchands, conscients pour certains de la faiblesse de leur monnaie (voir point ci-dessus), préfèrent des devises fortes à la devise locale. Aussi, payer en dollars ou en euros vous permettra de négocier plus facilement. Abattez cette carte au dernier moment pour faire une dernière enchère dans la négociation, ça marche quasiment à tous les coups…
7. Quelques précautions…
Quand vous utilisez votre carte, ne la laissez jamais sans surveillance. Certains vendeurs ou restaurateurs profites d’emmener votre carte pour en faire une copie carbone ou simplement relever les empreintes et les codes. Attention ! Faites également attention lorsque vous effectuez des retraits. regardez qui est autour de vous. Une foule en arrière plan évitera certainement une agression. Quand vous utilisez du cash, ne le sortez pas en pleine rue à la vue de tout le monde, ni même à la vue des vendeurs ou autres personnes à qui vous faites des achats, évitez l’ostentatoire, c’est inutile et risqué. D’ailleurs, après un gros retrait, divisez soigneusement les coupures retirées et mettez l’argent dans différentes poches, vous limiterez ainsi de montrer votre richesse. Et en cas d’agression, ouvrez seulement la poche qui contient le moins, vous vous en tirerez pour moins cher. Si vous faites de liasses de billets, pliez le en deux et laissez toujours à l’extérieur les billets de plus petite valeur. la encore, inutile de montrer l’étendue de votre richesse au moindre achat…
Aussi, évitez les sacs banane, trop voyants et trop facile à piller/voler. Je me souviens à Turin me faire poursuivre par des gamins des rues voulant absolument me faire acheter des bracelets présentés sur des morceaux de cartons. Les gamins me pressaient et m’appuyaient leur carton sur le ventre pour me montrer leurs bracelets. J’ai rapidement compris qu’ils positionnaient leur carton juste au dessus de la poche basse de mon sac à dos que je portais à l’envers, sur mon ventre. Le panneau de carton collé à mon sac, une petite main ouvrait la poche et fouillait à l’intérieur ! En cas de besoin, préférez les poches de ventre ou les ceintures doublées.
Vous avez d’autres idées, d’autres trucs ou astuces pour économiser quelques euros ? Partagez-les !