Haute couture: printemps ete 2015

Publié le 03 février 2015 par Thesistersdiary @thesisterdiary
Bonjour! Aujourd'hui on fait un petit point sur les défilés qui nous ont le plus séduites pendant la semaine de la couture parisienne. Armani Privé: On a aimé l'élégance intemporelle, la fluidité gracieuse et les délicates teintes pales. Une belle inspiration du Obi japonais qui vient cerner des jupes culottes évanescentes, des ensembles graphiques tel un coup de pinceau de calligraphie et des robes du soir minimalistes.
Chanel: Karl Lagerfeld semblait s'être endormi dans un jardin imaginaire et futuriste peuplée de créatures fleuries. Alliant éléments historiques et coupes modernistes, les créations nous embarquent dans un univers fantasmagorique et extravagant.

Viktor & Rolf: Il semblerait que la nature ait inspiré les créateurs cette saison. Viktor & Rolf ont imaginé une jolie paysanne évoluant dans des robes et sous des chapeaux de paille clairement inspirés des tableaux de Van Gogh. Les robes devenaient oeuvres conceptuelles en prenant forme dans l'espace, au delà du corps dans un habile jeu de confusion entre rêve et réalité.

Giambatista Valli: La jolie madame de Giambatista s'affirme entre icone élégante et muse rock. Le créateur a déclaré avoir imaginé une rencontre entre Janis Joplin et Coco Chanel et a ainsi mêlé le gout pour la superposition flamboyante et la bohème de la chanteuse au chic structuré très années 1930 de la créatrice.

Ulyana Sergeenko: La créatrice russe continue son exquise exploration de la couture, du folklore russe et du costume historique. Elle a su calmer son exubérance et a proposé des silhouettes originales, aux détails magnifiques et dans une certaine retenue très élégante.

Maison Margiela: On était évidemment tous curieux de découvrir le travail de John Galliano pour la maison conceptuelle. Au vu du résultat, on se rend compte à quel point John Galliano sied à l'univers Margiela: il a su faire honneur au sens de la récupération, de la deconstruction théâtrale mais aussi du minimalisme sans jamais se détourner de sa propre patte.

Christian Dior: David Bowie a inspiré Raf Simons et grace à cela, il a proposé une nouvelle silhouette oscillant entre les années 60, 70 et les robes légendaires de la maison. Un mélange qui crée donc une mode du futur, pour une Edie Sedgwick perdue dans un Space Oddity où la fleur n'est plus seulement romantique mais robotique et où le plastique devient chic.

Schiaparelli: La maison a définitivement ressuscité Elsa Schiaparelli avec cette collection qui n'aurait pas fait tache aux côtés de ses créations surréalistes. On y a retrouvé son gout pour la facétie mais aussi ses longues robes aux imprimés poétiques et ses accessoires excentriques.

Valentino: L'amour était le fil d'Ariane de la collection avec des références explicites aux plus jolis vers de la littérature et ses mots empruntés à Dante ou Shakespeare brodés à même les robes aériennes. Marc Chagall et ses peintures douces et torturées ont aussi inspiré certains motifs pour des tulles qui nous mènent tout droit au septième ciel tandis qu'un folklore russe ramenait les silhouettes dans un espace temporel historisant. 

Jean Paul Gaultier: Et en parlant d'amour, quoi de mieux que de finir sur l'ode au mariage de Jean Paul Gaultier? Un mariage pour tous, filles et garçons qui se retrouvent entremêlés dans des silhouettes hybrides, femmes fatales qui jouent à la "mariée était en noir", princesses romantiques, élégantes orientales...le tout assaisonné de clins d'oeil humoristiques à la pièce montée et au bouquet joliment incarné par Naomi Campbell.

Bises!