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Le 27 janvier 2015, le procureur général de la République, Jesus Murillo Karam, a annoncé qu’il pouvait affirmer de façon certaine que les étudiants étaient morts, fondant principalement ses conclusions sur les aveux de suspects en détention. Il n’a toutefois pas été en mesure de présenter des preuves solides pour étayer ses déclarations.
"Si le procureur général espère que cette annonce va permettre de tourner la page après cette tragédie, il fait erreur. Il y a encore bien des questions en suspens, en particulier celle de la possible complicité, active ou passive, de l’armée et d’autres branches des autorités dans l’attaque de ces jeunes élèves enseignants. J’ai rencontré les familles et les proches des jeunes disparus, j’ai vu leur douleur et ce n’est pas quelque chose que l’on peut pousser sous le tapis. Le passé troublé du Mexique en matière d’enquêtes policières est une raison supplémentaire pour que celle-ci se poursuive jusqu’à ce que soient découvertes des preuves solides permettant d’expliquer ce qu’il est arrivé à ces jeunes hommes", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Amnesty International a adressé au procureur général une lettre ouverte faisant état des préoccupations de l’organisation concernant l’enquête.