Le Théâtre du Palais-Royal accueille actuellement la pièce Sans rancune du duo Sam Bobrick et Ron Clark.
Victor Pelletier (Daniel Russo) a tout pour lui, c’est un grand patron reconnu, il a un très bel appartement, il marrie sa fille (Nassima Benchicou) en en mettant plein la vue aux invités, et il a une très belle femme qu’il rend heureuse (Anne Jacquemin).
Mais ça, c’est ce qu’il croit, car aujourd’hui sa femme le quitte, elle ne supporte plus d’être avec un égoïste qui a une vision du bonheur et des marques de tendresse bien à lui.
Notre héros va mal accuser le coup, et cela sera pire quand il va apprendre que son concurrent est un simple serveur vivant à Barbès (David Talbot). Il va alors tout faire pour revenir sa femme et lui faire comprendre qu’elle fait le mauvais choix. Y arrivera-t-il ?
Ajoutez à cela un beau-fils qu’il n’aime pas et un meilleur ami et associé dont on se passerait volontiers dans la vie, mais irrésistible dans la pièce (Xavier Letourneur), et cela donne une pièce explosive, en tout cas, par moment.
Il faut bien avouer, nous avons trouvé quelques longueurs dans la pièce à cause de certains actes moins forts, mais il suffit qu’un bon mot, et ils sont nombreux, surgisse et revoilà les rires sans retenue.
La mise en scène de Sébastien Azzopardi est rythmée, agréable à l’œil et on saluera les équipes qui changent les décors à une vitesse impressionnante. Quant au casting, auquel il faut ajouter l’excellente Jessica Borio dans le rôle de Nelly, il est parfait, Daniel Russo en tête.
Ce dernier se donne à fond du début à la fin de la pièce et à aucun moment il n’est moins bon. Que ce soit dans la psychologie avec Hollywood ou dans la pure comédie ici, il nous convainc, c’est la force d’un très bon comédien.
Pour passer un agréable moment, rire, et ne plus penser à autre chose, Sans rancune est la pièce qu’il vous faut.
Sans rancune, Théâtre du Palais-Royal, du mardi au vendredi 21h, le samedi à 16h30 et 21h et le dimanche à 15h30.