cette égarée,
n’a plus de bouche.
Donnez-lui une rose noire
ou le sang d’un corbeau
pour que fleurisse à son visage
la nuit d’un rire cruel.
Le coeur des égarées
toujours
saigne noir
dans nos songes.
***
Jean Joubert (né en 1928) – Dans le jardin d’Éros (2001)