#thelancet #histoiredelamédecine #radium #cancer #thérapiepostopératoire Rapport de l’Institut du Radium pour 1914
Publié le 03 février 2015 par Tartempion77
@NZarjevski
Le radium est un élément chimique de symbole Ra et de numéro atomique 88. Il est d’un aspect parfaitement blanc mais il noircit lors de son exposition à l’air libre. Source iconographique et légndaire: https://www.easycalculation.com/chemistry/elements/radium.html
Le rapport de Mr Hayward Pinch est un compte – rendu de tous les cas qui se sont présentés à l’Institut du Radium, du 1
er janvier au 31 décembre 1914 inclus, tous les cas présentés ayant été l’objet de la même attention. Les seuls cas refusés étaient des cas de patients pratiquement moribonds, ou concernaient des pathologies pour le traitement desquelles le radium se révélait inapproprié ou inopérant. Ce rapport est tout à fait exhaustif, comprenant notamment des détails techniques concernant des cas précis décrits dans chaque chapitre spécifique. Une copie sera adressée à chaque praticien qui en fera la demande, sachant que nous ne présentons ici que des extraits de manière à donner une idée des résultats obtenus en une année de travail. (…).[Liste exhaustive des pathologies dont un traitement par application d’une source de radium
in situ a été effectuée et sur laquelle l’auteur du rapport fait état des résultats obtenus:]*Carcinomes squameux (…)Carcinomes de l’utérus (…)Carcinomes de la vessie (…)Carcinome du sein (…)Carcinome du rectum (…)Carcinome de la prostate (…)Ulcère rongeur (carcinome baso-cellulaire) (…)Sarcomes (…)Lymphoedèmes (…)Leucémie splénique (lymphome splénique) (…)Adenome de la thyroïde (…)Fibrome de l’Utérus (…)Naevus (…)Tuberculose (…)Catarrhes printaniers (…)Maladies cutanée (…)Angioedème (…)Arthrite déformante (…)
Irradiation prophylactique Depuis son ouverture en août 1911, de nombreux patients ayant subi une ablation chirurgicale pour maladie maligne ont reçu des radiations prophylactiques à l’Institut du Radium. Il serait extrêmement difficile, sinon impossible, de produire une opinion sur la valeur précise d’un traitement au radium sur le plan prophylactique ou de minimiser le danger d’une récidive. Toutefois, comme la majorité des patients avaient présenté une maladie maligne étendue à progression rapide, et que les opérateurs avaient exprimé des doutes de leur survie sans récidive d’une durée supérieure à plusieurs mois, la proportion relativement faible de récidives enregistrées jusqu’à présent (19%) justifie l’adoption de l’irradiation postopératoire comme traitement de routine. (…). The
Lancet, 27 février 1915
*[] = intertritre du traducteurSource: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ