Si comme moi, vous vous êtes déjà demandé pourquoi les (pseudos) " experts " économiques si régulièrement invités sur tous les plateaux de télé et interviewés dans tant de journaux partageaient tout comme nos politiques dominants de l'UMP, du centre ou du PS une vision un peu trop unifiée pour votre goût de cette discipline ¹ qu'est l'économie, ce billet est pour vous. Tout a commencé dans la narration que je veux suivre ici à dessein par cet enthousiasmant phénomène que sont les tribunes, prises de position et travaux des économistes atterrés, qui en ont marqué plus d'un(e) parmi ceux qui s'intéressent au sujet de l'économie alternative et des débouchés politiques nouveaux permettant de sortir de l'impasse libérale. Les différents mouvements sociaux en France et en Europe, voire dans le Monde, la situation déplorable et choquante de la Grèce ( cet exemple catastrophique et aberrant, résultat d'une idéologie se drapant sous un pseudo pragmatisme qui préfère affamer des peuples entiers plutôt que de se remettre en question...) d'une orthodoxie libérale tristement illustrée par le positionnement de Juncker (élu rappelons le grâce aux socialistes français), la réflexion et les débats dans les cercles alternatifs qui frémissent actuellement sont venus compléter ce tableau réflexif dont les acteurs souhaitent si ardemment et sincèrement trouver des réponses pour dépasser l'impasse actuelle que tout le monde reconnait. Ce n'est pas du tout le cas d' un tout petit cénacle libéral qui voit ses petites affaires menacées par d'autres courants de pensée économiques alternatifs. Ces gens là, qui ne connaissent souvent rien d'autre que leur modèle économique suprême, tentent de faire la pluie et le beau temps, et dictent leur façon de penser à tant de ces dits " experts " auto-proclamés qui officient dans vos médias favoris : les Cohen, les Brunet, les marques Marc Touati ou Fiorentino et autres figures indétrônables (et incritiquables) de cette 5ème république finissante que sont les Attali et autres (je retourne ma veste toujours du bon côté) Minc . Il faut dire qu'ils sont bien aidés en cela par de pseudos journalistes et autres animateurs d'émissions vedettes à la culture économique erratique... Au point que beaucoup parmi nous s'en désintéressent et ne les regardent plus, conscients qu'ils sont qu'elles sont devenues bien davantage des outils de manipulation des masses plutôt que de réelle information objective. Il suffit d'ailleurs bien souvent d'observer le dispositif de l'émission et le positionnement des invités pour observer à coup sûr une prestation plus qu'orientée... Les médias appartenant pour la plupart à des financiers et à des grands groupes industriels, quand ils ne sont pas carrément dirigés par des banquiers, le style de modèle économique développé dans ce genre d'émissions ne doit donc pas les mettre en porte à faux et risquer inutilement de gêner leurs (petits) intérêts... Tout cela est connu, et l'illustration de ce billet est d'ailleurs là pour rappeler qu'un grand nombre de ceux que l'on vous vend comme des experts en cette matière sont reprochables de conflits d'intérêts facilement vérifiables...
¹ J'emploie à dessein ce terme plutôt que celui d'économie car le fait qu'il s'agisse d'une science reste encore à démontrer. Aucun économiste n'a jamais encore réussi en effet à reproduire les effets de l'une de ces théories en laboratoire. En outre, le facteur humain, si souvent oublié, est si prégnant dans l'histoire qu'il suffit à lui seul, de par son irrationalité potentielle, selon moi, à décrédibiliser à jamais les tenants d'une prétendue science dure. Et ce ne sont pas les tentatives des uns oud es autres de modélisation qui suffiront à me convaincre...