Les ostéites des maxillaires sont des complications non rares des pathologies endo-parodontales qui en représentent la porte d’entrée la plus fréquente. Les autres portes d’entrée locales sont iatrogènes (extraction d’une dent, surtout incluse [sagesse], chirurgie implantaire, réparatrice…), traumatiques, voire tumorales et plus rarement sinusienne(sinusite chronique), salivaire ou cutanée. Un terrain favorisant (diabète, imunodépressions) peut favoriser l’extension des lésions.
La douleur est le signe fonctionnel principal,d’aspect et d’intensité variables, parfois intriquée et/ ou rapportée aux douleurs dentairesassociées (dentinaire, pulpaire, alvéolaire…).Elle peut irradier à la symphyse ouune oreille en cas d’atteinte mandibulaire, au sinus ou l’orbite si l’atteinte est maxillaire.D’autres signes fonctionnels sont possibles :trismus, halitose, hypoesthésie labio-mentonnière(signe de Vincent), syndrôme dysfonctionnelde l’appareil manducateur (SADAM)…L’examen peut retrouver une tuméfaction oedémateuse locale, parfois érythémateuse,une adénopathie cervicale et recherche dessignes de collection : hyperthermie pouvantdépasser 39°, douleur insomniante, pulsatile,signe du godet cutané…Tous ces signes cliniques sont variables enfonction de la forme évolutive (moins marquésou absents dans les formes chroniques),du germe, du terrain (âge, hygiène, tabac, diabète,déficit immunitaire…) et peuvent êtremasqués par une antibiothérapie…
[lire la suite en pdf, Source Dental Tribune, NORBERT BELLAÏCHE]
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