Castle // Saison 7. Episode 13. I, Witness.
Castle a toujours été excellente quand elle se plonge dans des théories de conspirations et étranges. On retrouve le côté un peu X-Files de la série et je dois avouer que ce sont pour moi parmi les meilleurs épisodes de la série. L’an dernier c’était l’épisode des voyages dans le temps et cette année c’est celui de l’homme invisible. Enfin, invisible grâce à la science uniquement, rien de surnaturel encore une fois. Nous enquêtons cette semaine sur la mort d’un homme qui a piraté un laboratoire gouvernemental. Le gouvernement américain et ce qu’il cache, cela a toujours fasciné le monde entier et notamment Hollywood qui n’a de cesse de créer des histoires de conspirations. Cet épisode exploite une idée du genre même si la résolution est presque trop simpliste et décevante. J’aurais aimé une résolution un peu plus intriguant tout de même mais je ne peux pas trop en vouloir aux scénaristes étant donné que globalement, cet épisode est l’un des plus intéressants de la saison. Cette histoire de combinaison invisible était une excellente idée qui me rappelle les meilleurs épisodes de Fringe. Ce n’est pas du tout la même série bien évidemment mais je ne vois pas ça comme une mauvaise chose. Au contraire, Castle s’en inspire de façon assez intelligente.
Le succès de cet épisode, se doit en grande partie au retour de la dynamique habituelle de la série. Les histoires de détective privé c’est fini et fort heureusement car l’épisode précédent était tout de même assez mauvais dans son ensemble. J’aime bien quand Castle cherche à nous surprendre mais pour le coup, cette idée n’a jamais su réellement décoller. Je me demande si les scénaristes ne s’en sont pas rendu compte trop tard et du coup ont trouvé une façon de clôturer cette partie de la saison sans trop en parler. « I, Witness » est une nouvelle incursion dans ce que les scénaristes veulent proposer dans cette série. Castle est une série qui bien souvent malgré elle devient méta. C’est quelque chose qui fonctionne généralement très bien, surtout que les références sont toujours très bien orchestrées. Soit au travers d’un cas de la semaine, ou bien d’une réplique ou encore d’une petite scène amusante (comme le coup de l’épée par exemple dans cet épisode). Mais c’est aussi une série qui cherche à faire vivre l’esprit de grand rêveur de Castle. J’aime bien quand la série s’amuse avec lui justement et cherche à lui démontrer d’un côté par A + B que le paranormal existe et de l’autre lui prouver que finalement ce n’est pas totalement le cas.
Mais la combinaison d’invisibilité, basée sur un poisson caméléon, est tout de même une idée ingénieuse. Surtout que je n’ai pas trouvé ça aussi surréaliste que l’histoire des voyages dans le temps l’an dernier. L’an dernier la série en avait fait des tonnes mais sincèrement, ce n’était pas une mauvaise idée. Au contraire, la façon dont Castle parvenait à la conclusion mystérieuse de cet épisode de voyages dans le temps m’avait fasciné. Pour en revenir à cet épisode, l’histoire s’en sort aussi très bien quand il s’agit de se concentrer sur nos deux héros. La relation de ces deux là est sujette encore une fois à quelques bonnes petites blagues amusantes. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que Castle nous parler de sexe dans cet épisode mais les relations sexuelles entre les deux ne sont plus vraiment au beau fixe depuis le début de la saison. Il faut trouver un moyen de relancer la machine et comme par magie, sans trop besoin d’explication, avec ce qui va se passer dans cet épisode, les choses vont reprendre de plus belle. Il était temps. Je me demande du coup quand est-ce que Beckett va tomber enceinte car j’imagine bien ça en guise de cliffangher de fin de la saison 7 histoire de me faire criser encore un peu plus étant donné que vous le savez probablement déjà mais je déteste les intrigues bébé dans les séries policières.
Note : 8/10. En bref, parmi les meilleurs épisodes de Castle depuis un bout de temps.