The Mentalist // Saison 7. Episode 9. Copper Bullet.
Introduit dans « Green Light » (7.06), Bill Peterson est un excellent personnage incarné par un Dylan Baker (The Good Wife) très en forme. Ce que j’adore chez cet acteur c’est sa façon d’interpréter des rôles qui lui vont comme un gant. Dans ce nouvel épisode Peterson veut utiliser l’information qu’il a contre Abbott afin de bloquer la nomination de sa femme. Cet épisode n’est pas un épisode classique de The Mentalist dans le sens où il n’a pas de meurtre et de meurtrier sur lequel enquêter. Non, depuis l’intégration de Jane et les personnages restants de l’équipe originale au FBI, The Mentalist n’a eu de cesse de nous faire des propositions différentes et celle-ci en fait partie. C’est pour ce genre de choses que j’aime cette série et sa façon de se renouveler car finalement, cet épisode tend à prouver que la série aurait pu durer encore des années (même si je considère cette saison comme du pur bonus qui n’était pas nécessaire non plus). Bruno Heller a créé un objet télévisé étrange qui peut se muer en tout un tas de choses. Après tout, avec un titre comme The Mentalist, on peut très bien ne garder que Jane et le mettre dans un univers complètement différent que cela ne serait pas problématique.
Du coup, pour en revenir à cet épisode, la façon dont Jane et le reste de l’équipe tentent de faire tomber Peterson était une brillante idée. Le rythme, en plus d’être soutenu, n’a de cesse de piquer l’attention du téléspectateur grâce tout simplement à l’inventivité du script. Derrière ses habits d’épisode très classique de la série se cache un épisode bourré de petites trouvailles. Entre Jane chez Peterson ou encore la mise en avant de tous les rôles secondaires que la série a tendance parfois à boulier. Je pense à Jason mais également à Vega. Ces deux là ne sont pas de mauvais personnages et cet épisode prouve surtout qu’ils ont énormément d’humour. Ce sont des bleus sur les bords et c’est justement ce qui fait que cela fonctionne aussi bien. Sans parler du fait que c’était un plaisir de voir MC. Gainey de retour, lui que l’on a déjà vu précédemment dans la série sous les traits de Pete Barsocky (dans le 5.22 et dans le 3.02) ou encore Tangue Ambrose apparue dans les mêmes épisodes. On sait que c’est la dernière saison de The Mentalist et la série se permet alors de faire revenir des anciennes figures récurrentes de la série. Après en avoir éliminé une bonne partie l’an dernier au détour de l’épisode sur John le Rouge, on découvre qu’il y en a quelques uns qui ne sont pas oubliés.
Et c’est la famille Barsocky qui fait donc son retour sur le devant de la scène. J’aimerais bien par la même occasion que la série fasse revenir d’autres personnages emblématiques de la série toujours en vie lors des prochains épisodes. Abbott en prend pour son grade cette année. J’ai l’impression que c’est devenu l’un des personnages les plus importants de The Mentalist sans que l’on ne s’en rende réellement compte. Mais ce que je remarque surtout c’est que Bruno Heller a réussi à faire en sorte que ce personnage soit là comme s’il était présent depuis les débuts de las série. Rockmond Dunbar mériterait bien un rôle dans les pilotes à venir de la saison prochaine. Je suis certain de toute façon que l’une des stars de The Mentalist (au moins Tim Kang) trouvera une nouvelle maison. Simon Baker quant à lui pourrait se trouver une nouvelle série mais pas tout de suite. Avant, j’ai envie de le voir à nouveau sous les traits d’un avocat en personnage récurrent de la prochaine saison de The Good Wife. Il serait parfait pour cette dernier avec son charme, sa classe mais également sa façon d’incarner ses personnages. Petit bonus, comment résister au charme du couple le plus tendre du moment ?
Note : 9/10. En bref, du très bon The Mentalist tout simplement.